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Les scientifiques et chercheurs du secteur public canadien veulent ajouter à leur convention collective des dispositions contraignantes sur le financement de la recherche et la pérennité des postes scientifiques dans la fonction publique, a annoncé mercredi le principal syndicat du secteur.
L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui représente près de 15.000 scientifiques, ingénieurs et chercheurs du gouvernement fédéral, a fait valoir plusieurs revendications pour «sauvegarder l'intégrité scientifique» et la recherche pour «continuer à protéger la santé, la sécurité et l'environnement des Canadiens».
Ce syndicat va présenter une proposition qui obligerait le gouvernement à négocier des normes publiques suffisantes en matière de science et de financement de la recherche.
De plus, les scientifiques réclament «la liberté d'expression» permettant de promouvoir leurs travaux et recherches auprès du grand public.
«C'est franchement triste d'en arriver là» et de devoir négocier de telles dispositions dans les conventions collectives, a estimé Debi Daviau, présidente de l'IPFPC.
«Bien plus qu'une question de salaire», les revendications des chercheurs du secteur public visent à «sauvegarder les normes de qualité des politiques et des services publics canadiens», selon la même source.
