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La participation du Maroc aux assises du 17e Congrès de l'Association africaine de l'eau (AEE), qui se déroulent actuellement à Abidjan, vise à faire partager l'expérience marocaine en matière de gestion de l'eau et d'assainissement avec des pays africains.
Dans un entretien mardi à la MAP, le responsable de communication de proximité de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), Abderrahim Ahmar-Ras, a indiqué que la présence du Royaume en tant que membre-fondateur dans ces assises vise, à travers l'ONEE, à partager son expérience avec des pays africains, notamment subsahariens où la demande sur les ressources en eau est la plus pressante.
Dès la création de l'AEE en 1980 par le Maroc et des pays de l'Afrique de l'Ouest, l'ONEP, devenu par la suite ONEE, a été l'un des premiers organismes à prendre conscience de l'importance de promouvoir l'échange des expériences en vue d'assurer une gestion efficiente de l'eau et de l'assainissement en Afrique subsaharienne.
La présence du Maroc au sein de l'AEE ne se limite pas uniquement à la participation active aux congrès et forums de l'institution, mais également au sein des instances dirigeantes de l'Association, notamment au comité de direction, a souligné Ahmar-Ras.
Et d'ajouter qu'en ce qui concerne la gestion de l'eau notamment potable, le Royaume a partagé sa riche expérience avec de nombreux pays de l'Afrique subsaharienne tels la Mauritanie, le Cameroun, le Burkina Faso, la Guinée Conakry et le Sénégal.
Les modèles de gestion et de distribution de l'eau réalisés au Maroc sont perçus comme un modèle à suivre au sein du continent africain et son expérience est suivie avec beaucoup d'intérêt, a affirmé le responsable de l'ONEE, ajoutant que l'objectif est de mettre à disposition l'expertise et le savoir-faire marocains afin de permettre l'accès des populations à une eau potable de meilleure qualité et à l'assainissement dans de bonnes conditions.
Les avancées réalisées par le Maroc dans le domaine de l'assainissement ont permis le passage de 3% de traitement des eaux usées en 2000 à plus de 30% actuellement dans la perspective d'atteindre un taux de 60% en 2020, a précisé Ahmar-Ras, estimant que cet exemple prouve que les pays africains subsahariens peuvent relever les défis auxquels ils sont confrontés en la matière.
Le Maroc est représenté aux assises du 17e Congrès de l'Association africaine de l'eau par une forte délégation comprenant des responsables de l'Association marocaine de l'eau potable et de l'assainissement (AMEPA), de Maroc Export et de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable.
Au programme de ces assises figurent des communications de responsables et experts marocains notamment sur «Le système pédagogique pour le renforcement des capacités des opérateurs d'assainissement au sein de l'AEE», les «Contraintes de réhabilitation des stations de dessalement de l'eau de mer: cas de la station de Laâyoune» et «Le partenariat public-privé pour le financement du service d'alimentation en eau potable en milieu rural».
