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Après huit mois de travail auprès des fédérations professionnelles, des commissions et des divers organismes externes, la CGEM a livré aujourd’hui les résultats de son sur «Les leviers de la compétitivité des entreprises marocaines».
«L’équipe dirigeante de la CGEM a, dès le départ, mis l’Industrialisation, la compétitivité et les PME marocaines au cœur de son programme. Elle y a d’ailleurs dédié plusieurs commissions à part entière», a souligné Miriem Bensalah-Chaqroun, présidente de la CGEM, à cette occasion.
Portée sur trois axes, à savoir : dresser un état des lieux des écosystèmes de la compétitivité, réaliser un benchmark international avec des pays à développement similaire et formuler des recommandations concrètes, l’étude met en avant les différents freins et anomalies grevant la compétitivité du tissu économique et industriel marocain et identifie les 100 mesures nécessaires pour améliorer la compétitivité des entreprises nationales.
Ainsi, Bensalah-Chaqroun, accompagnée de Salaheddine Kadmiri Vice-président général, ainsi que de Mohamed Fikrate et Hakim Marrakchi, Présidents de la commission «Investissements, Compétitivité et Emergence Industrielle», et celle des «Relations Internationales et Coordination des Conseils d’Affaires», respectivement, ont dévoilé les 29 mesures retenues comme prioritaires, parmi les 100 révélées par l’étude.
Il s’agit notamment de, mettre l’industrie au cœur de la stratégie de développement de la Confédération; utiliser l’outil fiscal pour rendre attractif l’investissement dans l’industrie; renforcer celui-ci dans des solutions d'efficacité énergétique en vue de réduire les coûts de l'énergie pour les entreprises…
L’étude recommande aussi de renforcer la notoriété et l’attractivité du label «made in Morocco», à travers une meilleure distribution et un meilleur marketing, tant au Maroc qu’à l’international et Améliorer l’accès au financement bancaire, notamment pour les PME.
«Tout en nous félicitant des différentes stratégies sectorielles lancées au Maroc, il nous faut tenir le cap et il nous paraît impératif aujourd’hui d’accélérer le rythme des réalisations, de réhabiliter l’investissement industriel axé sur le développement des PME et de leur compétitivité en s’inscrivant dans une vision globale public-privé pour bâtir le modèle économique marocain», a conclut la présidente de la CGEM.
