Nishikori, 11e mondial, affrontera lundi soit le Suisse Roger Federer soit le Croate Marin Cilic, opposés dans la seconde demi-finale samedi en fin d'après-midi à New York.
Nishikori, 24 ans, avait disputé lors des deux tours précédents des marathons de plus de quatre heures. Mais il n'a pas semblé affecté par la fatigue ni par la lourde chaleur qui s'est abattue à nouveau sur Flushing Meadows.
A l'inverse, Djokovic qui avait disputé les quatre dernières finales de l'US Open, a paru beaucoup moins tranchant que lors des tours précédents.
Il a notamment commis un nombre inhabituellement élevé de fautes directes (35) et n'a pas pu s'appuyer suffisamment sur son service.
Nishikori est entraîné par l'Américain Michael Chang, vainqueur de Roland Garros en 1989.
Novak Djokovic : «Je n'étais pas moi-même»
Le n°1 mondial Novak Djokovic a refusé d'invoquer la chaleur pour justifier sa défaite face à Kei Nishikori en demi-finale de l'US Open samedi : «Je n'étais pas moi-même», a-t-il regretté lors d'un point-presse express.
La chaleur et l'humidité vous ont-elles perturber ?
«Les conditions étaient les mêmes pour les deux joueurs, elles n'étaient pas faciles, mais Kei avait passé plus de temps sur le court que moi. Ce n'est pas une excuse. Je le savais capable de jouer un nouveau un match en cinq sets, parce qu'il n'a pas joué beaucoup avant ce tournoi, il a fait une grosse coupure et il s'est préparé spécifiquement pour l'US Open. Il a produit du grand tennis, c'était le meilleur joueur sur le court aujourd'hui. C'est devenu un jouer très complet, il est très rapide, il renvoie beaucoup de balles et utilise la moindre balle trop courte pour attaquer. A la fin du match, on a bien vu que nous ne bougions plus autant qu'au début, mais je ne veux pas me servir des conditions comme une excuse. Mon tennis n'était simplement pas en place».
Comment expliquez-vous cette nette défaite ?
«A part au deuxième set, je n'ai pas joué au niveau que j'espérais, j'ai fait trop d'erreurs directes, je n'avais pas la bonne longueur de balle, je n'étais pas moi-même. Je n'arrivais pas à bien frapper la balle, il a profité de mes erreurs et moi pas des siennes».
Quel bilan tirez-vous de cette année 2014 ?
«L'année n'est pas terminée, je pense que j'aurais pu aller plus loin ici, je suis donc déçu, mais c'est le sport, il faut féliciter le vainqueur du jour, passer à autre chose et espérer finir la saison comme je l'ai fait l'an dernier». AFP
