La séance d'ouverture du Forum de l'initiative mondiale contre la torture a été coprésidée par le secrétaire général de la Délégation interministérielle aux Droits de l'Homme, Abderrazak Rouwane, et la Haut-commissaire adjointe aux droits de l'Homme, Flavia Pansieri.
Cette initiative, lancée à l'initiative du Maroc, Chili, Danemark, Ghana et l'Indonésie à l'occasion du 30e anniversaire de la Convention précitée, vise à favoriser une coopération régionale et interétatique accrue afin d'obtenir la ratification universelle de ce traité et sa pleine mise en œuvre.
La réunion a été l'occasion d'une interaction constructive entre les gouvernements et des experts de l'Onu, indique-t-on auprès de la Délégation interministérielle.
A cette occasion, Abderrazak Rouwane a souligné que l'initiative contre la torture se caractérise par le fait qu'«elle est initiée par les gouvernements et pour les gouvernements selon une approche éminemment participative».
Le Maroc accorde une attention toute particulière à la question de la torture, a-t-il affirmé, rappelant que le Royaume avait ratifié en 1993 la convention et le protocole facultatif relatifs à la lutte contre ce phénomène.
Le secrétaire général a indiqué que le Royaume s'engage depuis deux décennies dans un processus de réformes en matière notamment de justice transitionnelle, de réforme de la justice et de la justice pénale, de renforcement de son engagement en faveur du système international des droits de l'Homme et de sa coopération avec les différents mécanismes internationaux.
Les promoteurs de l'initiative contre la torture considèrent le combat contre la torture comme «un choix démocratique et stratégique irréversible et un engagement ferme en faveur de la protection et la promotion des droits de l'Homme».
Au Maroc, ces mesures ont été consacrées par la Constitution de 2011 et mises en oeuvre dans le cadre de la loi avec l'établissement de garanties juridiques, judiciaires et administratives.
Le Forum s'est déroulé en présence de plusieurs acteurs des droits de l'Homme et des diplomates, dont les représentants des pays signataires de l'initiative contre la torture.
