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Mardi, une séance-témoin a été organisée en présence des médias. Au niveau de la police judiciaire, c’est Abdelilah Essaid, chef du service préfectoral de la police judiciaire, qui a animé les débats en compagnie du responsable de la brigade scientifique et technique.
Avec à l’appui, des images d’une scène de crime, ainsi que des séquences représentant d’autres délits. Dans l’autre salle, les agents et officiers du corps urbain suivaient un cours donné par le colonel Habib, instructeur dans la préfecture de police du Grand Casablanca.
Dans ce cadre, les policiers ont rendez-vous de lundi à jeudi avec leurs instructeurs respectifs, pour apprendre les nouvelles méthodes et technologies. Au bout d’une année, ils auront réalisé une moyenne annuelle de plus de 2000 heures de cours.
Outre la formation continue, les fonctionnaires de la police bénéficient de l’apprentissage des langues anglaise et espagnole. Des groupes de 20 personnes sont ainsi repartis pour suivre ces cours de langue. A ce sujet Mohamed Benouhoud, responsable des ressources humaines de la préfecture de police, précise que «les cours sont dispensés par des professeurs spécialistes».
Et la formation continue pour les différents éléments de la Sûreté nationale, notamment ceux exerçant dans les postes frontières. Jusqu’ici 1900 cadres et fonctionnaires ont bénéficié de la diffusion de 30 différents sujets, concernant le réseau de trafic de drogue, aussi bien au niveau nation qu’international, selon la cellule de communication.
