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La tant attendue remise des trophées du Prix Grand Atlas, dédié à la fiction, a eu lieu hier, 29 octobre, à Rabat. Les membres du Jury, de cette 21e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, et accompagné par Assia Belhabib ; Pierre Astier ; Kenza Sefrioui ; Ahmed Abbou, ont fait leur choix, suite à des délibérations serrées et nourries d’échanges passionnés.
Ainsi, le «Prix Grand Atlas (PGA) Littérature» a été décerné à «Nos plus beaux jours», de Moha Souag, dans lequel il peint deux femmes, flamboyantes et rebelles. «Le narrateur journaliste rencontre la première, Mouna, dans le train qui le mène vers la 2e, Fadela. Un croisement entre Rabat et Marrakech. Un point commun entre ces deux femmes : la danse. Fadela, a vu tous ses rêves brisés par la mesquinerie des normes sociales ; Mouna, née peut-être à un meilleur moment, assume avec une force tranquille, ses audaces et sa liberté».
Le «Prix Culturethèque Littérature» a, quant à lui, été attribué par vote du public, au : «Le dernier salto», d’Abdellah Baida. «Le récit met en avant «le salto», un saut arrière dont l’écrivain n’y parvient au crépuscule de sa vie, et qui lui permet d’échapper aux vicissitudes du quotidien».
Enfin, le «PGA Littérature de Jeunesse» (Jury) et le «Prix Etudiants , catégorie Jeunesse» (Public), ont été remporté par «Hdidane le rusé», écrit par Halima Hamdane, illustré par Laure Gomez. Le livre raconte l’histoire d’Ali, qui rêve depuis toujours de partir à la Mecque à pied. «Un jour, il est enfin prêt à partir. Alors, ses trois fils le supplient de l’emmener avec lui et obtiennent gain de cause, à condition qu’ils marchent sans s’arrêter ni se plaindre…».
