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La CGEM valide l’extension de l’AMO

Une commission technique se penchera sur le développement de propositions afin d’assurer un meilleur équilibre entre le renforcement du système de protection sociale et la promotion de la compétitivité de l’entreprise.

La CGEM valide l’extension de l’AMO
La CNSS prendra en charge durant la première année la hausse de +0,87% du taux actuel de l’AMO (5,5%) que générera cet accroissement.

Après un long et fructueux débat entre les membres du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale (CNSS), la CGEM a donné son accord pour l’adoption de l’extension de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) pour inclure les soins dentaires et ce, à partir du 1er janvier 2015.

La confédération a tout de même émis une condition : la CNSS prendra en charge durant la première année suivant le démarrage du dispositif, la hausse de +0,87% du taux actuel de l’AMO (5,5%) que générera cet accroissement.

«Les employeurs et salariés prendront le relais, à partir du 1er janvier 2016. Ainsi, la part patronale dite solidaire, que paient les entreprises au titre de l’AMO, même si leur salariés sont assurés chez le privé, passera de 1,5% à 1,85%, soit une augmentation de +0,35%; la part patronale de 2% du salaire brut versée par les entreprises affiliées au régime AMO passera à 2,26% (évolution de +0,26%), et enfin la contribution des salariés exerçant leurs activités au sein des entreprises affiliées à l’AMO, augmentera de +0,26% pour atteindre les 2,26%», précise la Confédération dans un communiqué.

Par ailleurs, à la demande de la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun, l’extension de l’AMO aux soins dentaires, sera accompagnée par la création d’un comité conjoint tripartite qui travaillera sur les mesures d’élargissement de la base des cotisants CNSS, via la lutte contre l’informel.

Aussi, il a été décidé de créer une commission technique tripartite dédiée à l’étude du coût du travail au Maroc, jugé peu compétitif. «Cette commission se penchera sur le développement de propositions susceptibles d’assurer un meilleur équilibre entre le renforcement du système de protection sociale des salariés marocains, et la promotion de la compétitivité de l’entreprise marocaine, en tant que véritable créateur de richesses», souligne la même source.

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