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«Le Maroc leader africain»

«Le Maroc a mis en œuvre des réformes de fonds lui permettant de jouer le rôle de leader africain», c’est ce qu’ a souligné, le ministre délégué chargé des Petites entreprises et de l'Intégration du secteur informel

«Le Maroc leader africain»
Le ministre délégué chargé des Petites entreprises et de l’Intégration du secteur informel, Mamoune Bouhdoud, s’exprimant, lors du 4e Forum Centralien Supélec. Ph : MAP

Le Maroc, qui joue un rôle de leader africain, a dû mettre en œuvre des réformes de fonds qui lui permettant de se doter d'infrastructures adéquates et de jouir d'une économique stable, a souligné, lundi à Casablanca, le ministre délégué chargé des Petites entreprises et de l'Intégration du secteur informel, Mamoune Bouhdoud.

S'exprimant lors du 4e Forum Centralien de l'Ecole Supérieure d'Electricité (Supélec) intitulé «Maroc-Afrique : place aux réseaux d'entrepreneurs et échanges de savoir-faire», Mamoune Bouhdoud a fait savoir que pour incarner pleinement son rôle de locomotive africaine, le Maroc doit aujourd'hui aller plus loin, accentuer ses efforts et améliorer sa croissance.

Et d'expliquer que le Royaume s'est doté d'une feuille de route claire et d'objectifs ambitieux à l'image du Plan d'Accélération Industrielle (PAI) porté par le ministère de tutelle notant que ce plan s'est fixé 3 objectifs à horizon 2020, à savoir la création de 500.000 emplois, l'augmentation de la part de l'industrie dans le PIB à 23% et le rééquilibre de la balance commerciale.

Le ministre n'a pas manqué de souligner que la convention entre le gouvernement marocain et l'Ecole Centrale Paris pour la création de l'Ecole Centrale Casablanca, en septembre prochain, participe à l'ambition du Maroc de disposer d'ingénieurs de qualité à même de relever les défis du Royaume, ajoutant que cette initiative sera un succès espéré pour l'ensemble des partenaires africains du Maroc. 

De son côté, le ministre de l'Industrie du Sénégal, Aly Ngouille Ndiaye a souligné que le Maroc entretient avec l'Afrique en général et le Sénégal en particulier, une histoire plurimillénaire, riche et unique en son genre, notant que grâce à son emplacement géographique et à sa profondeur historique, le Maroc est à la fois au cœur et aux portes du continent. 

Avec l'Afrique, principalement subsaharienne, le Royaume entretient, depuis des siècles, des liens privilégiés, qu'ils soient économiques, culturels ou encore spirituels, a-t-il ajouté, faisant savoir que le Maroc, premier partenaire du Sénégal, s'engage dans un partenariat durable et stratégique avec plusieurs pays du continent africain.

Pour leur part, d'autres intervenants ont relevé que le Maroc, classé deuxième après l'Afrique du Sud en termes d'investissements, vise à promouvoir davantage le commerce avec les pays africains, soulignant que le continent a connu, durant les dix dernières années, une importante stabilité économique. 

Et de préconiser que les échanges commerciaux entre le Maroc et les pays africains ont atteint 1,5 milliards de Dollars qui peuvent se multiplier notamment après le discours prononcé par S.M. le Roi Mohammed VI, le 24 février dernier à Abidjan, réitérant l'importance primordiale accordée à la dimension économique dans les relations entre le Maroc et les autres pays d'Afrique. 

Le 4e Forum Centralien Supélec, initié conjointement par les ingénieurs Centraliens et Supélec du Maroc, a réuni, deux jours durant, des décideurs de la sphère publique et du monde des affaires ainsi que des experts marocains et africains pour discuter de la dynamique propre de l'Afrique et du nouvel élan du Maroc vers le continent ou encore pour produire des recommandations pragmatiques et pertinentes.

L'Association des Centraliens compte près de 20.000 membres actifs en France et à travers le monde. Au Maroc, l'association compte près de 500 diplômés dans l'industrie, les services, les finances et la fonction publique.    

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