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«Le Maroc, pays pionnier des énergies renouvelables»

• «Le Maroc vise plus que ce qui se fait aujourd'hui en Belgique et réaffirme son engagement résolu dans cette transition énergétique»
• «L’Europe est consciente de son interconnexion avec le Maghreb et est tout à fait convaincue de l’importance du Maroc en tant qu’espace de stabilité essentiel», Patrick Dupriez à l'issue de ses entretiens à Bruxelles avec le président du PEDD

«Le Maroc, pays pionnier des énergies renouvelables»
Patrick Dupriez, co-président du parti Ecolo belge. Ph : oldapf.ak-project.com

«Le Maroc est un pays pionnier en matière des énergies renouvelables», c’est ce qu’a affirmé le co-président du parti Ecolo belge, Patrick Dupriez 

«En matière des énergies renouvelables, le Maroc est aujourd'hui un pays pionnier qui s'engage de manière volontariste dans la transition énergétique en investissant énormément dans les sources d'énergies propres et durables», a indiqué Patrick Dupriez dans une déclaration à la MAP à l'issue de ses entretiens à Bruxelles avec le président du Parti de l'environnement et du développement durable, Ahmed Alami.

Avec un objectif de porter à plus de 40% la part des énergies renouvelables dans sa consommation électrique globale d'ici 2020, le Maroc vise plus que ce qui se fait aujourd'hui en Belgique et réaffirme son engagement résolu dans cette transition énergétique, a-t-il souligné. 

«Je me réjouis de voir qu'un pays du voisinage sud de l'UE montre l'exemple et tienne pleinement compte des enjeux énergétiques et climatiques dans ses politiques publiques», a-t-il ajouté. 

Patrick Dupriez s'est également félicité du fait que le Maroc se fixe des objectifs ambitieux en matière des énergies renouvelables, alors que dans certains pays européens on constate toujours, d'après lui une certaine frilosité et un manque d'ambition par rapport à ce types d'énergies. 

Le co-président d'Ecolo s'est dit aussi impressionné par l'engagement du Maroc sur les enjeux internationaux au sens large et sa volonté de structurer des réseaux verts entre des acteurs du monde entier partant de sa conviction que les enjeux climatiques et environnementaux dépassent les frontières des pays et même des continents et ont donc besoin d'être relevés à une échelle planétaire. 

Les entretiens entre Alami et Dupriez ont porté notamment sur les enjeux environnementaux au Maroc, la question de l'exploitation des gaz de schiste et du nucléaire ainsi que sur la situation d'instabilité et d'insécurité dans certains pays du Sahel et ses conséquences directes sur le Maghreb et l'Europe.

«Le Maroc, un espace de stabilité essentiel dans la région» 

Le Maroc est un espace de stabilité essentiel tant au Maghreb qu'en région Méditerranéenne, a affirmé le co-président du parti Ecolo belge, Patrick Dupriez. 

L'Europe est consciente de son interconnexion avec le Maghreb et est tout à fait convaincue de l'importance du Maroc en tant qu'espace de stabilité essentiel tant dans la région maghrébine qu'en Méditerranée, a souligné Patrick Dupriez dans une déclaration à la MAP à l'issue de ses entretiens à Bruxelles avec le président du Parti de l'Environnement et du développement durable, Ahmed Alami. 

C'est pourquoi, a-t-il ajouté, l'UE est appelée à développer avec les pays de son voisinage sud des partenariats gagnants-gagnants pour pouvoir renforcer la stabilité dans la région, a-t-il indiqué. 

«Nous avons besoin de partenariats gagnants-gagnants entre les pays des deux rives de la Méditerranée et même au-delà en dépassant les héritages coloniaux et postcoloniaux qui sont souvent très lourds», a insisté le co-président d'Ecolo belge. 

Patrick Dupriez a souligné à cet égard la nécessité pour l'UE d'avoir une vision d'ensemble sur le contexte géopolitique pour pouvoir nouer ses partenariats en ayant connaissance des interconnexions qui existent avec les pays du sud et en tenant compte des enjeux et des défis communs. 

Même analyse de la part de l'ancienne vice-présidente du Parlement européen Isabelle Durant qui a souligné l'importance pour l'UE de s'engager de façon beaucoup plus volontariste en faveur des pays du sud à travers une politique de voisinage revisitée.

«Le Maghreb et l'Europe sont de façon définitive interconnectés et interdépendants», a souligné Isabelle Durant qui a fait observer que le contexte de la région du Maghreb, depuis le Printemps arabe, rend la situation beaucoup plus compliquée et difficile voire fragile et explosive dans certains pays. 

Il est important pour l'Europe de pouvoir faire une analyse globale de ce qui se passe dans toute la région et travailler avec ses partenaires du sud pour renforcer la paix et la stabilité, a-t-elle dit, notant que si l'Europe ne le fait pas pour l'intérêt des pays du Maghreb, qu'elle le fasse dans son propre intérêt. 

L'ancienne vice-première ministre belge et ministre des transports a relevé que la situation d'instabilité et d'insécurité qui prévaut dans certains pays du Sahel a des incidences directes sur toute la région et au-delà, mais la stratégie des dirigeants algériens ne vise pas une véritable approche régionale.

«De ce point de vue, c'est très préoccupant», a-t-elle constaté, notant que face à cette situation, les Européens dans leurs contacts avec les responsables algériens doivent pouvoir à chaque fois plaider pour des solutions régionales qui se feront avec les voisins et pas par Algérie toute seule.  

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