Arrestation d’un Guinéen qui appâtait par 1,5 millions d’euros

 Au district d’Aïn Sebaâ-Hay Mohammedi, le service sécuritaire a reçu une plainte d’un citoyen marocain qui précise qu’il a été la victime d’une tentative d’escroquerie de la part d’un Guinéen qui l’a accosté dans la voie publique. Il lui a demandé de l’aider à retirer un montant de 1,5 millions euros qui lui a été envoyé par l’un de ses proches en Europe. La victime indique que l’escroc lui a montré un document qui confirme qu’il allait recevoir le montant précité à l’ambassade de Guinée à Rabat.

L’homme en question a ajouté qu’il nécessitait la somme de 16.000 DH en tant que frais pour pouvoir retirer le pactole auprès de l’ambassade, avec comme promesse de partager la somme avec lui. L’échange de numéro de téléphone entre les deux hommes étant fait, ils se sont donné un temps de réflexion. Et pour confirmer sa tentative d’escroquerie, le suspect a contacté une femme qui parle français avec un accent subsaharien, s’adressant à la victime en disant qu’elle est la mère de l’escroc et lui demandant de régler l’affaire entre lui et son fils dans le secret total.

Le doute qui s’est emparé du citoyen marocain a été tel, au point qu’il l’a poussé à contacter les services de police et de dénoncer la tentative.

Devant cette situation, et avec la coordination avec la victime, un piège a été tendu au Guinéen, par le service de police judiciaire du district Hay Mohammedi. L’escroc a été arrêté en flagrant délit, en train de se faire remettre les 16.000 DH par ladite victime. Au cours de l’enquête avec le Guinéen, ce dernier a reconnu qu’il a inventé cette astuce pour soustraire de la victime cette somme, dans le but d’émigrer clandestinement vers l’Europe. Il a ajouté que son ami, un Camerounais qui réside à Rabat, lui a soufflé cette idée.

Le mis en cause a été présenté à la justice, suite aux instructions du Parquet. Le corps diplomatique du pays du prévenu a été saisi de l’affaire.

Le Camerounais, lui fait l’objet d’un avis de recherches, nous fait savoir la cellule de la communication de la préfecture de police.