L'épicentre du tremblement de terre se trouvait à environ 20 km sous la surface de la mer, à 50 km de la zone où se rejoignent les plaques africaine et eurasiatique, selon l'observatoire géologique américain (USGS).
L'Observatoire géophysique d'Athènes a indiqué que l'épicentre du tremblement de terre, qualifié «de fort», qui a eu lieu à 18H07 GMT, était situé à environ 412 km dans le sud-est d'Athènes et à 14 km au large de la petite île de Kassos, situé dans le nord-est de la Crète où le séisme a été fortement ressenti.
«Au début je n'ai pas compris ce qui se passait, j'ai senti un certain malaise, le séisme a duré longtemps», a indiqué un journaliste de l'AFP à Héraklion, chef-lieu de l'île.
«J'ai sauté de la chaise. La terre a tremblé au moins cinq minutes», a indiqué pour sa part Aglaia Terzakis, qui habite dans le village de Rotassi, à une heure et demi de Héraklion.
«Je n'ai pas vu de dégâts matériels mais il fait nuit et c'est difficile de voir ce qui s'est passé», a-t-elle ajouté.
Marinos Patakos, responsable de la protection civile en Crète a dit à l'AFP que «le séisme avait fortement été ressenti à Héraklion et à l'est de l'île mais que pour le moment il n'y a pas de dégâts».
«Les gens que j'ai rencontré dans la rue étaient très inquiets», a-t-il ajouté.
Sur l'île de Kassos, Nikos P., médecin, a dit que «la secousse tellurique avait été ressentie très fortement et que les gens sont sortis dehors très inquiets».
Selon le USGS, une réplique de magnitude 5 s'est produite au même épicentre quelques minutes après le séisme principal.
Les séismes en Grèce, pays situé aux confins du sud-est de l'Europe et de la Méditerranée, sont fréquents.