Le Président malien, Ibrahim Boubacar Keita, s'est réjoui de l'excellence des relations entre le Maroc et le Mali, soulignant que S.M. le Roi Mohammed VI «est en train de porter notre relation à un niveau sans précédent».
Dans une interview accordée à un magazine publié lundi à Bamako et consacré aux relations entre les deux pays, un an après la visite Royale au Mali, le Chef de l'Etat malien a réitéré son estime et sa haute considération à S.M. le Roi Mohammed VI pour l'ensemble des actions entreprises par le Souverain en faveur de son pays.
Se félicitant de l'intérêt particulier porté par le Souverain au Mali depuis le début de la crise dans ce pays, Ibrahim Boubacar Keita a souligné : «C'est cela S.M. le Roi Mohammed VI, un engagement total et la preuve par l'action».
«A ma personne, il marque un attachement qui me va toujours droit au cœur et envers le Mali, son élan de fraternité depuis le début de la crise pernicieuse en 2012 vaut tous les discours», a-t-il dit.
Et de préciser que le Maroc était présent sur tous les fronts : humanitaire, politique, économique, culturel et cultuel, notant que «cette page exemplaire de coopération devra continuer».
«Je suis conscient de tous les bénéfices de partenariat en ce qui concerne le Mali et je mettrais tout en œuvre pour que la flamme soit maintenue», a-t-il insisté.
Le chef de l'Etat malien a, en outre, fait part de sa grande admiration pour le Maroc, qui a-t-il dit, «évoque à la fois l'Asie, l'Europe et l'Afrique, il évoque les grandes périodes étapes de l'histoire. Il convoque nos mythes, nos légendes et nos quêtes d'espace vital, Atlas, Calypso, l'île de l'Ogygie, Ceuta, Ulysse, le Roi Antée, les Atlantes, les Gétules ( )».
«C'est tout cela le Maroc dans le temps, c'est tout cela le Maroc d'aujourd'hui, une sorte de Japon africain à la porte de l'Europe, grâce à l'ordre, à la méthode et au savoir-faire», s'est-il réjoui.
Au sujet de la crise dans les régions du nord de son pays, le chef de l'Etat malien a indiqué que «le Maroc est un allié sûr qui fut parmi les premiers à condamner les visées sécessionnistes dans le nord».
Evoquant le conflit du Sahara, «qui n'a que trop duré», le président malien a précisé que «le Mali adhère à la position onusienne pour le règlement de cette crise à l'amiable entre les parties».
Après avoir souligné que «la neutralité positive dans les conflits africains est le vecteur de la paix durable», il a noté que son pays «serait conforme à son histoire et à ses valeurs en travaillant au rapprochement entre l'Algérie et le Maroc».
