La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) offre, contrairement au passé, des services répondant aux aspirations de la classe ouvrière, a affirmé, lundi à Casablanca, le ministre de l'Emploi et des Affaires sociales, Abdeslam Seddiki.
Présidant les travaux du Conseil d'administration de la CNSS, le ministre a mis en relief les services offerts par la CNSS, relatifs notamment à l'assurance maladie obligatoire (AMO), l'indemnité pour perte d'emploi (IPE) et l'élargissement de la couverture à travers le contrôle de la déclaration des salariés et des salaires.
Abdeslam Seddiki a fait savoir que le nombre des entreprises affiliées à la CNSS s'est élevé à 181.644 sociétés à fin septembre 2015, notant que le nombre des salariés déclarés est estimé à plus de 3,1 millions employés, tandis que le volume des remboursements payés par la Caisse a atteint 14,73 milliards de dirhams (MMDH).
Concernant les remboursements servis dans le cadre de l'AMO, ils se sont élevés à 2,8 MMDH, a-t-il indiqué, ajoutant que le nombre de bénéficiaires de la couverture médicale de base a atteint 4,9 millions assurés.
Le ministre a noté que la période allant de la fin 2014 à la fin de 2015 a connu l'activation de plusieurs lois et procédures administratives visant l'amélioration de la couverture sociale des employés, à savoir la loi sur le versement des indemnités pour perte d'emploi, qui a permis aux retraités du privé qui n'ont pas accumulé 3.240 jours de récupérer leurs contribution, l'indemnité pour perte d'emploi et l'extension par la CNSS de la couverture AMO aux soins dentaires.
Il a rappelé également dans ce cadre la modification de la convention collective régissant le personnel de la Caisse et le projet de loi sur l'extension de la couverture sociale aux professions libérales.
L'ordre du jour de cette session comporte notamment l'examen des activités et du budget de la Caisse pour l'année 2016, le suivi de la réalisation de la loi sur l'indemnité pour perte d'emploi, l'extension par la CNSS de la couverture AMO aux soins dentaires et le versement des indemnités pour perte d'emploi, qui a permis aux retraités du privé qui n'ont pas accumulé 3.240 jours de récupérer leurs contribution, et les résultats de l'étude stratégique sur les polycliniques.