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Les compagnies brésiliennes optimistes

De plus en plus de compagnies brésiliennes sont optimistes quant aux perspectives d'un climat d'affaires plus propice en Argentine avec l'arrivée du président Mauricio Macri au pouvoir.

Les compagnies brésiliennes optimistes
Les «bonnes initiatives» économiques affichées par l'Argentine ont été saluées par Elisa Correia, directrice de la société de fabrication de batteries «Moura». Ph : carsmagazine.com.ar

Cette tendance a été confirmée par plusieurs sociétés brésiliennes qui ont décidé de sauter le pas et de s'implanter en Argentine, où elles espèrent faire fleurir leurs affaires et échapper au spectre de la crise qui secoue depuis plusieurs mois la première économie d'Amérique latine.

La multinationale Stefanini, un géant de la technologie de l'information au Brésil, est l'un des exemples de cette ruée vers l'Argentine. Encouragée par l'appel de Mauricio Macri en faveur de l'implantation de multinationales dans son pays, la société s'attend à une croissance d'au moins 35% de son chiffre d'affaires au pays des gauchos.

Marcopolo, une société spécialisée en construction d'autobus, a déjà commencé à voir les prémisses d'un changement du climat des affaires en Argentine, suite à la décision du pays d'alléger les procédures administratives pour faciliter l'implantation des multinationales.

De plus, la fin de l'imposition systématique des permis d'importation a suscité des réactions positives de la part des exportateurs brésiliens, de plus en plus enthousiastes vis-à-vis des opportunités commerciales qu'offre l'Argentine.

Les «bonnes initiatives» économiques affichées par l'Argentine ont été saluées par Elisa Correia, directrice de la société de fabrication de batteries «Moura», qui a estimé qu'il était encore trop tôt pour voir les résultats de la nouvelle politique économique affichée par Buenos Aires. 

Les secteurs de l'agriculture et de l'élevage ont également bénéficié de la fin des restrictions imposées aux exportations en Argentine, comme en témoigne la décision de la société brésilienne «JBS», leader mondial de la viande, de reprendre ses activités dans le pays après plusieurs années d'arrêt de ses unités argentines en raison des restrictions sur les exportations de la viande bovine. 

Cet intérêt croissant des compagnies brésiliennes pour l'Argentine annonce l'émergence du Buenos Aires en tant que pôle économique qui risque de faire de l'ombre au Brésil, secoué par une crise économique et politique d'une ampleur inégalée depuis des décennies.   

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