Cette opération qui devra prendre fin le 29 juillet, portera sur quelque 20 millions d’actions, pour un montant de plus de 26 milliards de FCFA (1 euro équivaut à 656 FCFA).
Conformément aux dispositions de l’accord de cession conclu entre les deux parties, le groupe Attijariwafa Bank s’engage, en contrepartie, à introduire 12% du capital de la SIB à la Bourse régionale de valeurs mobilières (BRVM), et à en céder 3% au personnel de la banque, dans un délai maximum de 2 ans.
Le prix de la cession est de 1.4000 FCFA pour le grand public et de 7.820 FCFA pour les employés de la Banque. Il s’agit essentiellement d’actions dématérialisées, alors que les souscripteurs peuvent être des individus résident ou non de la zone UEMOA ou des personnes morales.
Cette opération intervient dans le cadre du programme de privatisation initié par l’Etat ivoirien, et vise «la redynamisation de l’économie nationale en favorisant le développement du secteur privé, et l’équilibre du secteur par une professionnalisation plus accrue», a révélé Syedou Bamba, directeur des participations et de la privatisation au ministère chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat lors d’une cérémonie organisée à cette occasion.
Le directeur général de la SIB, Daouda Coulibaly, a indiqué à cette occasion que l'institution bancaire présente en Côte d’Ivoire depuis 1962, est le 3e opérateur sur le marché ivoirien, avec une assise financière solide, selon les chiffres d’avril dernier, et un capital de savoir-faire diversifié et une expertise moderne.
«Nous sommes à 56 agences avec 720 employés et nous continuons de grandir. L’objectif est d’atteindre 92 agences à l’horizon 2020», a-t-il dit.
En 2015, la SIB a enregistré des dépôts et des crédits en hausse respectivement de 36 et 44%. Quant au PNB, il s’était apprécié de 10% et le résultat net, de 75%.
La SIB, rappelle-t-on, fait partie depuis 2009 du groupe marocain, Attijariwafa Bank, implanté dans 23 pays en Afrique et en Europe, à travers des filiales que par des représentations à Dubaï, Riyad, Londres et à Tripoli.
