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«Depuis les années 2000, le Maroc a accordé une importance particulière à l’intégration de la dimension genre dans les budgets en tant qu’outil assurant le renforcement de la transparence budgétaire, la performance des politiques publiques et la réduction des disparités liées au genre», a indiqué Nadia Benali du ministère de l’Economie et des Finances.
Avec l’adoption de la Constitution de 2011, qui a consacré le principe de l’égalité des sexes comme un fondamental de l’équité, cette approche s’est consolidée davantage, a-t-elle affirmé, faisant état, chiffres à l’appui, des avancées en matière d’équité dans les dotations budgétaires au fil des 16 années de mise en œuvre de la vulgarisation sensible au genre.
De 48% en 2000, la part des budgets alloués au social, particulièrement destinée aux personnes à besoins spécifiques, est passée à plus de 55% en 2015, a indiqué Nadia Benali qui fait partie de la délégation marocaine à cette conférence internationale, composée également du secrétaire général du ministère de la Solidarité, de la Femme et de la Famille, Larbi Tabit.
Sur le plan de l’amélioration des indicateurs sociaux liés à la pauvreté, elle a noté une réduction du niveau de la pauvreté au Maroc de 14% à 10% grâce aux programmes qui ciblent les populations à besoins spécifiques.
Axé sur les questions de la santé des femmes et des jeunes filles, le conclave international de Copenhague, auquel ont pris part dirigeants politiques, acteurs de la société civile, chercheurs, et représentants du monde de l’entreprise et des media, a vu, entre autres débats, la question de la fiabilité des données pour mieux cerner la situation réelle des droits des femmes, élaborer des politiques adaptées et mesurer les engagements pris par les gouvernements.
Dans ce sens, le Maroc a fait valoir les progrès accomplis en étroite coopération avec l’ONU qui lui ont permis de se positionner comme centre d’excellence dans le domaine de l’apprentissage et de l’innovation en matière de Budgétisation sensible au genre, et de continuer sa pleine adhésion en vue d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD), dont la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles.
