Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2004

L'Onu salue la décision de Damas

L'Organisation des Nations unies s'est félicitée, jeudi, de la décision de Damas d'autoriser l'accès «humanitaire» à la région de Madaya où près de 42.000 personnes risquent la famine.

L'Onu salue la décision de Damas
Un convoi humanitaire transportant de l'aide médicale près de la ville syrienne Zabadani, à 50 km de Damas. 40.000 habitants de Madaya, assiégée depuis octobre par l'armée, plus aucune source de nourriture n'était disponible. Ph : AFP

«L'Onu salue l'autorisation par le gouvernement syrien d'accès à Madaya, Foah et Kefraya, et s'apprête à livrer l'assistance humanitaire dans les jours qui viennent», ont indiqué le Coordonnateur humanitaire résident en Syrie, Yacoub El Hillo, et le Coordonnateur humanitaire régional pour la crise syrienne, Kevin Kennedy.

L'Organisation internationale appelle à permettre un «accès humanitaire immédiat à toutes les zones reculées et assiégées en Syrie et à la facilitation d'une évacuation sûre de civils», ont-ils souligné dans un communiqué conjoint.

Les deux responsables onusiens se sont dits «particulièrement préoccupés» par le sort de près de 400.000 personnes assiégées par les diverses parties au conflit à Deir Ez-Zor, Daraya, Foah et Kafriya, ainsi que dans la région du Ghouta oriental.

A Madaya, près de 42.000 personnes risquent la famine en attendant l'arrivée des premiers lots d'aide humanitaire, qui risquent de tarder jusqu'à la semaine prochaine. 

D'après l'Onu, en 2015 seulement 10% des demandes d'accès aux zones reculées ou assiégées présentées par les agences onusiennes pour leurs convois d'aide humanitaire ont été approuvées.

Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) estime que 4,5 millions de Syriens vivent dans des zones difficiles d'accès, dont près de 400.000 dans 15 lieux assiégés par les différentes parties au conflit, et qui ne peuvent recevoir l'aide vitale dont elles ont un besoin urgent.

En outre, l'Onu affirme avoir reçu des «informations crédibles» faisant état de décès liés à la famine, et d'assassinats de personnes qui tentaient de s'enfuir des régions assiégées.  

 

Lisez nos e-Papers