Connexion
La ministre déléguée chargée de l'Environnement, Hakima El Haite, s'est entretenue, jeudi à Paris, avec la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, en vue de renforcer la coopération entre le Maroc et l'organisation onusienne pour assurer le succès de la prochaine édition de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP22), qui se tiendra en novembre prochain à Marrakech.
Hakima El Haite et la délégation l'accompagnant ont, également, tenu une réunion de travail avec les responsables de l'Unesco, portant sur la mise en œuvre de la feuille de route de la coopération entre l'Unesco et la présidence marocaine de la COP22.
Dans une déclaration à la MAP à l'issue de ces réunions, tenues en présence notamment de l'ambassadeur, déléguée permanente du Royaume du Maroc auprès de l'Unesco, Zohour Alaoui, Hakima El Haité a indiqué que ces rencontres s'inscrivent dans le cadre de la préparation de ce grand rendez-vous planétaire pour le climat et du renforcement de la coordination entre la présidence marocaine de la COP22 et l'Unesco.
A cet égard, la ministre a souligné que Irina Bokova a exprimé, lors de cette rencontre, le soutien total de l'Unesco à la COP22 et son engagement à œuvrer pour assurer le succès de ce grand événement, notamment dans les domaines relevant de la mission internationale de l'organisation, en particulier les aspects culturel et scientifique.
«L'Unesco est pleinement engagé pour accompagner cette conférence mondiale aussi bien en matière d'éducation et de sensibilisation qu'au niveau de la mobilisation de la société civile et des acteurs non-étatiques, en vue de faire de la COP22 une réussite», a-t-elle affirmé.
Hakima El Haite a aussi noté que la réunion avec le staff de l'UNESCO a pour but de programmer la co-organisation de certains évènements avant, pendant et après la COP22.
«L'idée est de travailler en étroite collaboration sur certains aspects qui sont portés par l'Unesco au niveau mondial et régional, notamment ceux en relation avec la culture, le patrimoine immatériel, la biodiversité et les océans», a-t-elle expliqué, relevant que cette coopération doit permettre de jeter la lumière sur ces thématiques qui sont peu abordées par les spécialistes de l'agenda du climat.
