Lors de cette cérémonie, initiée par l’espace-Cadres du parti du progrès et du socialisme (PPS) à Casablanca, le secrétaire général de cette formation politique, Mohamed Nabil Benabdellah, a indiqué dans une déclaration à la presse que son parti a toujours eu l’habitude de rendre hommage aux grands symboles qui ont marqué la scène culturelle nationale et c’est le cas aujourd'hui pour le grand réalisateur Mustapha Derkaoui, qui fait partie de la première génération qui a marqué le cinéma marocain par d’importantes productions.
Et d’ajouter que cette initiative s’inscrit dans le cadre du grand intérêt qu’accorde le PPS au volet culturel, qui constitue l’un des piliers du projet sociétal de cette formation politique.
De son coté, Amina Alaoui, qui s’exprimait au nom de l’espace-Cadres du PPS de Casablanca, Rabat, a indiqué que cet hommage constitue une reconnaissance envers cette figure emblématique du cinéma national.
Elle a ajouté qu’à travers son cinéma, Mustapha Derkaoui a largement contribué à la consolidation d’une société démocratique et moderne.
Cette soirée a été ponctuée par la projection du film «Le silence», réalisé en 1991.
Né à Oujda en 1944, Mustapha Derkaoui a étudié au Conservatoire d’art dramatique de Casablanca.
De 1962 à 1963, il a suivi une formation de chef opérateur à l’IDHEC à Paris, avant d'intégrer l’Ecole supérieure nationale de cinéma et de théâtre de Lodz en Pologne en 1965 pour des cours de réalisation.
En 1974, il fonda, avec son frère Abdelkrim et Larbi Belakkaf, la société «Basma Production» avec laquelle il va produire son premier long-métrage, «De quelques événements sans signification». Il signe par la suite «Les beaux jours de Shehrazade» (1980), «Titre provisoire» (1984), «Les sept portes de la nuit (1994) ou encore «La grande allégorie» (1995).
Le réalisateur va rompre ensuite avec son style habituel en signant des films grand public comme «Les amours de Hadj Mokhtar Soldi» (2000), «Casablanca by Night» (2003) et «Casablanca Day Light» (2004).
