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Le vernissage de l’exposition artistique «la Chine expose au Maroc», a eu lieu vendredi soir, au Musée Sidi Mohammed Ben Abdellah à Essaouira, en présence d’un parterre d’artistes et d’autres personnalités.
Cette exposition offre l’opportunité aux mordus des arts plastiques et de la sculpture parmi les Souiris et les visiteurs de la cité des Alizés de venir, nombreux, découvrir la magie et la splendeur des œuvres de deux artistes peintres chinois et une française imprégnée de la culture chinoise.
Il s’agit à travers cette exposition bidimensionnelle s’articulant autour de la peinture et de la sculpture, de mettre en avant l’œuvre de Li Jin Yuan qui offre au monde, une peinture chinoise renouvelée mais aussi toute taoïste (d’union du ciel avec l’homme), son fils Li Juntao dont les travaux portent également sur la philosophie taoïste en lien avec l’iconographie et le design transversal.
L’exposition donne aussi à découvrir et à apprécier les belles créations de l’artiste Paule Laporte Krikorian qui par, une collection de Jades de grande finesse, veut partager avec le public et les artistes de la place, son enthousiasme et sa passion pour la culture chinoise.
Longtemps après, le thé chinois est arrivé au Maroc par le biais du port de Mogador, cet esprit d’échange est toujours présent dans le respect mutuel de la culture de l’autre. Cet esprit nous anime tous et nous invite à découvrir ces œuvres», explique la direction provinciale de la Culture d’Essaouira dans une note de présentation.
Et d’ajouter qu’une première expérience a vu le jour il y’a quelques années au Musée Sidi Mohammed Ben Abdellah à Essaouira autour du thème «Le thé une culture partagée entre le Maroc et la Chine», un prélude qui se prolonge aujourd’hui par la tenue de cette exposition, rappelant que les relations sino-marocaines remontent à la nuit des temps.
Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, la conservatrice du Musée Sidi Mohammed Ben Abdellah, Ghita Rabouli, a relevé que cette exposition s’insère dans le cadre de l’ouverture de ce Musée sur son environnement extérieur, louant au passage, cette relation exceptionnelle d’échange qui s’était installée, depuis des temps, entre le Maroc et la Chine.
«Cette exposition nous sert aussi d’occasion de constater et de vivre cette profondeur et cette singularité des œuvres des artistes chinois, et de permettre une rencontre entre les artistes des deux pays», a-t-elle expliqué, louant l’importance de multiplier ce genre d’événements à même de faciliter le rapprochement entre deux contrées géographiquement si lointaines.
Et de poursuivre qu’en prélude à cette exposition, des ateliers de peinture ont été initiés au profit des enfants de la Cité des Alizés, avec l’encadrement des plasticiens chinois, occasion de les initier aux techniques du dessin sur le papier chinois à base de riz.
