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Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte à l’unanimité de ses membres la résolution 2351

La résolution onusienne, à l'instar des précédentes, salue l'initiative marocaine d'engager des négociations au sujet du statut d'autonomie pour les provinces du Sud, dans le cadre de la souveraineté et de l'unité territoriale du Royaume, tout comme elle salue les efforts du Maroc, qualifiés de sérieux et de crédibles pour aller de l'avant dans la recherche d'une solution politique du conflit.

Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte à l’unanimité de ses membres la résolution 2351


Dans sa résolution 2351, adoptée vendredi à l’unanimité, et prorogeant d’une année le mandat de la Minurso jusqu’au 30 avril 2018, le Conseil de sécurité des Nations unies a salué les efforts «sérieux et crédibles» déployés par le Maroc «pour faire avancer le processus vers une résolution», consacrant ainsi la prééminence de la proposition d’autonomie au Sahara, présentée par le Royaume en avril 2007. Le Conseil a, par ailleurs, appelé à la relance des négociations sur le Sahara marocain, soulignant que le réalisme et l’esprit de compromis sont essentiels pour faire avancer le processus de négociations. La résolution appelle les parties à s'engager à parvenir à une solution politique mutuellement acceptable. À cet égard, contrairement à la résolution de l'an dernier, le nouveau texte insiste trois fois pour que toute solution politique soit dans le «contexte d'arrangements compatibles avec les principes et les objectifs de la Charte des Nations unies».
Omar Hilale, ambassadeur, représentant permanent du Maroc à l’ONU, a averti que «toute trace du polisario doit être enlevé de Guergarate, sinon il n’y aura aucune discussion politique avec qui que ce soit, même pas l’ONU». Aux dernières nouvelles, les séparatistes du polisario se sont finalement retirés, la tête baissée, de la zone tampon de Guergarate, située à la frontière maroco-mauritanienne, après plusieurs semaines d'occupation illégale.
Par ailleurs, la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU met l’accent sur la nécessité de procéder à un recensement dans les camps de Tindouf, reconnaissant ainsi une des revendications de longue date du Maroc. «Je note des questions sur le nombre de réfugiés ayant besoin d'une assistance continue. Celles-ci soulignent la nécessité de traiter l'enregistrement de la population de réfugiés», souligne le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au paragraphe 77 de son premier rapport annuel sur le Sahara.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité reconnaît les efforts déployés par le Maroc pour promouvoir les droits de l’Homme et salue les mesures et les initiatives récentes prises par le Royaume, et le rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’Homme opérant à Dakhla et Laâyoune. La résolution onusienne ne recommande pas la mise en place d'un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme au Sahara marocain.
S’il fallait que les agences de l'ONU veillent au respect des droits de l'Homme, c’est dans les camps de Tindouf qui se trouvent sur le territoire algérien, tenus par le Front polisario, qu’il est primordial de s’y atteler. Des milliers de personnes, privées de liberté dans les camps du polisario, souffrent le martyr et supportent les affres d'une élite dirigeante qui n'a en tête que la torture des innocents. L'aide humanitaire, destinée en principe aux populations séquestrées dans les camps de Lahmada, est constamment confisquée et détournée au profit des chefs du polisario qui mènent un train de vie extravagant alors que les populations souffrent de famine, de manque d'eau potable et de moyens élémentaires d'une vie décente. À cette situation humanitaire préoccupante, s'ajoutent les enlèvements et les assassinats auxquels se livrent les milices du polisario.

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