Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Société

Affaire d'Al Hoceima : le procès reprendra le 28 novembre

La Chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca a décidé, mardi soir, le renvoi au 28 novembre du procès des mis en cause dans les événements survenus dans la ville d'Al-Hoceima.

Affaire d'Al Hoceima : le procès reprendra le 28 novembre
Le procureur général du Roi près cette Cour a indiqué, dans une déclaration à la presse, que «l'audience s'est déroulée dans des conditions normales», en présence de tous les accusés, aussi bien en détention qu'en liberté conditionnelle, et de leurs

Le procureur général du Roi près cette Cour a indiqué, dans une déclaration à la presse, que «l'audience s’est déroulée dans des conditions normales», en présence de tous les accusés, aussi bien en détention qu'en liberté conditionnelle, et de leurs avocats.

Lors de cette audience, la défense a formulé une série de requêtes se rapportant, notamment, à l'obtention des exemplaires des CD joints aux procès-verbaux de la police judiciaire, la dotation de la salle d'audience d’équipements de projection et la convocation de certains responsables de l’Etat et des rédacteurs des procès-verbaux de l’enquête préliminaire, a-t-il indiqué.

La défense a, également, demandé la convocation d'intellectuels intéressés dans la région du Rif et des témoins cités dans des procès-verbaux de la police judiciaire et la désignation d'un interprète pour le dialecte rifain, tout en accordant aux avocats des accusés le temps suffisant pour la présentation des vices de forme, a poursuivi la même source.

Les mis en cause sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, de plusieurs chefs d’inculpation, notamment, «atteinte à la sécurité intérieure de l’État», «tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage», «réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du Royaume».

Ils sont, également, accusés «d’ébranler la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales», «la participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée» et «la tenue de rassemblements publics sans autorisation». 

 

Lisez nos e-Papers