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Accueil next Fête du Trône 2004

Le Raja vainqueur d’une finale calquée sur celle de l’édition 2013

Le Raja de Casablanca a réussi une revanche parfaite, samedi au complexe Moulay Abdellah de Rabat face au Difaâ Hassani d’El Jadida, qui a cédé la Coupe du Trône 2017 exactement comme il l’avait décrochée en 2013 : à l’issue d’une séance de tirs aux buts (4-2, 1-1 au terme du temps réglementaire).

La finale de l’édition 2017 de la Coupe du Trône s’est avérée être un remake parfait de celle de 2013, avec un canevas pratiquement similaire (1-1 à l’issue des 90 minutes de jeu et des prolongations sans impact sur le résultat). Sauf que cette fois-ci, la balance des penaltys a penché en faveur des Verts, qui ont profité du manque de concentration des joueurs de Abderrahim Talib pour soulever leur 8e sacre dans la compétition. Comme l’a si bien décrit le portier du DHJ en fin de match, les gradins du complexe Moulay Abdellah étaient en majorité occupés par les fans du Raja : « nous avions l’impression de jouer à Casablanca » a confié le gardien Yahya El Filali au « Matin ». Mais ce n’est pas pour autant que les Verts ont dominé la rencontre, surtout que Juan Garrido a opté pour une formation inhabituelle : sept éléments à vocation défensive figuraient dans le Onze de départ de l'Espagnol (Boutayeb, Karouchi, Banoune, El Yamiq, Mabidi, Achakir et le capitaine Erraki). Le Raja sera quand même le premier à cadrer le ballon, par le biais de Yajour. Ce dernier parviendra même à ouvrir le score, sur un caviar de l’ancien joueur du DHJ Zakaria Hadraf (28e). De retour des vestiaires, le Difaâ partira à la charge pour remonter le retard concédé. Très dangereux sur contre-attaque, le 2e de la Botola Pro s'en remet à Ayoub Nanah dans la construction et au jeune fer de lance Hamid Ahaddad pour la conclusion. Ce duo aurait pu marquer plus d’un but, si ce n’était la vigilance de la charnière centrale du Raja et les sorties osées d’Anas Z’niti. Finalement, l’égalisation viendra du point du penalty, après une faute flagrante d’El Yamiq sur Ahaddad qui transforme lui-même ma sentence (59e). Le score restera inchangé au bout de 120 minutes de jeu et la loterie des penaltys sourira au RCA, tout comme elle avait souri aux Jdidis il y a 4 ans face au même adversaire. Le Raja engrange donc une huitième Coupe du Trône à la saveur très particulière, car remportée dans un contexte difficile marqué par une crise financière et des dissensions au niveau du commando dirigeant le club. 

 

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