Les parlementaires, des deux chambres, se réuniront demain dans le cadre de la première session de la deuxième année législative. Intervenant dans un contexte marqué par la reprise du dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires sociaux, cette session arrive après une année législative faible en action parlementaire. En effet, après le blocage gouvernemental ayant duré plusieurs mois, le nombre des textes validés par les représentants de la nation a été l’un des plus faible dans l’histoire du parlement marocain.
Dans ce sens, et après plusieurs réunions avec les chefs de groupe parlementaires, le président de la chambre des représentants avait reconnu les retards pressenti dans le travail législatif et a promis plusieurs mesures pour y remédier. L’accélération du rythme d’examen et de validation des textes aussi bien en commission qu’en plénière est donc une nécessité pour respecter le calendrier législatif mis en place.
Plusieurs textes importants sont d’ailleurs en attente et ce depuis la dernière législature. La session actuelle devra donc être celle de la finalisation de l’adoption des lois organiques prévues par la constitution de 2011. Sur cette liste on retrouve le projet de loi organique inhérent à la culture amazighe, celui relatif à la loi réglementant le droit de grève ainsi que plusieurs textes en rapport avec les engagements internationaux du Maroc, notamment en ce qui concerne le droit d'accès à l'information et la consolidation de la transparence.