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Cette édition, qui a réuni plus de 1.000 cavaliers, a été une occasion pour mettre en valeur les potentialités économiques, agricoles et touristiques dont disposent la localité de Tissa, notamment dans le domaine de l’élevage équin.
Pour Ablhamid Hayani Al Idrissi, président de la Fédération «Al Wifak» pour le Festival du cheval de Tissa, qui organise cet évènement, le Festival de Tissa constitue un espace de divertissement et de rencontres aussi bien pour les habitants de la province que pour des visiteurs qui viennent de toutes les régions admirer la beauté du cheval et des «arts équestres traditionnels».
Dans une allocution prononcée à cette occasion, il a souligné que cette édition a été une occasion propice pour mettre en valeur le développement de l’artisanat équin et contribuer aussi la relance de l’économie locale.
Le Festival, qui coïncide chaque année avec le Moussem religieux du Saint Sidi M'hamed Belahssen célébré par les chorfas janatiyines, est également conçu comme une opportunité de développement socio-économique et touristique pour la localité de Tissa, devenue, depuis le XIVe siècle, berceau de la race chevaline, a-t-il poursuivi.
De son côté, le président de la commune de Tissa, Abdelali Touzani, a assuré à la MAP, qu’une panoplie de mesures ont été prises, notamment par les autorités locales et les organisateurs, pour réussir ce plus festival.
«Après avoir acquis ses lettres de noblesses au fil des ans, le festival du cheval de Tissa est devenu un rendez-vous incontournable», a-t-il souligné, ajoutant que cette manifestation, qui contribue aussi à la relance de la vie économique de la localité de Tissa, participe à la préservation de l’art de Tbourida et à sa transmission aux générations futures.
Il a, par ailleurs, indiqué que la région est connue aussi pour son célèbre art de «haity», dont l’authenticité devra être revalorisée par les spécialistes du patrimoine culturel immatériel.
Cette 30e édition a été rehaussée par la remise par le gouverneur de la province de Taounate, Hassan Belhadfa, d’aides financières aux anciens éleveurs de juments au niveau de la région, ainsi que des prix aux huit meilleurs cavaliers, dont trois jeunes qui se sont distingués au sein de leurs «Sorbas».
