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Sur les raisons de l’appel du parti de l’Istiqlal pour engager des mesures rectificatives de certaines dispositions de la loi de finances 2018, M. Maâzouz a indiqué qu’il s’agit de mesures d’urgence pour améliorer les revenus et protéger le pouvoir d'achat des citoyens. En effet, en réaction à la conjoncture actuelle et notamment à la dégradation du pouvoir d’achat et pour limiter l’impact social de ce qui est en train de se passer, l’Istiqlal a pris une initiative qui a bousculé le gouvernement dans le sens où elle l’a poussé à réunir sa majorité, note M. Maâzouz. «Le problème aujourd’hui c’est qu’on manque d’anticipation de la part du gouvernement. La majorité souffre en fait de quatre maux : le gouvernement a mal dans sa popularité, à sa gouvernance, au niveau du casting et il a très mal dans sa majorité», souligne l’intervenant. Selon lui, le gouvernement actuelle manque d’efficience.
A côté de ces mesures urgentes et immédiates, l’Istiqlal s’attèle à préparer sa proposition de modèle économique de développement qu’il présentera aujourd’hui devant les différentes composantes du parti. La proposition du parti de l’Istiqlal, révèle M. Maâzouz, est maintenant ficelée, reste à la présenter dans les différentes régions, y compris pour les MRE, afin d’apporter les ajustements nécessaires. Une proposition que le parti veut présenter comme un modèle de développement humain durable. Ce modèle est basé sur 6 éléments principaux qui représentent des choix prioritaire : La gouvernance ; la priorité à l’emploi ; l’amélioration de la compétitivité, et de l’attractivité de notre économie ; la lutte contre la pauvreté et amélioration des conditions de la classe moyenne ; le positionnement du Maroc par rapport aux grandes révolutions technologiques et l’amélioration des déterminants de développement humain. Selon M. Maâzouz, la proposition finale du modèle de développement économique de l’Istiqlal sera finalisée avant la fin du mois de juillet 2018.
