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La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a reçu, mercredi 24 octobre, Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des finances. Cette rencontre, qui avait pour objet le projet de loi de Finances 2019, a été bien animée. Elle a, en effet, connu un échange intense entre, d’une part, les chefs d’entreprises membres de la CGEM qui sont venus nombreux et, d’autres part, le ministre et plusieurs de ses directeurs (Impôts, Douane, DEPP, Office des changes, Trésor). Ces échanges ont porté sur les multiples facettes de ce projet qui est actuellement en discussion au Parlement et sur des problématiques sectorielles ou spécifiques concernant, entre autres, le BTP, les start-up, le coût du travail et la réception des marchés entre autres.
Le débat a été lancé par Salaheddine Mezouar, président de la Confédération, qui a relevé le «nécessaire retour à la normalité» dans le règlement des arriérés de l’État envers les entreprises et a appelé à une réforme de la fiscalité reposant sur des principes de neutralité de la TVA, d’équité et d’encouragement de l’investissement productif, selon la CGEM. Il a notamment insisté sur la nécessaire exemplarité de l’État en matière de relations commerciales.
En réponse, le ministre a souligné que la relance de l’investissement et l’appui aux PME et TPE particulièrement, constituent l’une des priorités du projet de loi de Finances. Pour étayer son propos, l’argentier du Royaume a cité quelques mesures phares du PLF 2019, tout en invoquant le contexte marqué par des contraintes sociales.
Cet échange a débouché sur une décision. Le président de la CGEM et le ministre ont convenu d’organiser des Assises de la fiscalité au cours du premier semestre de l’année 2019. Des Assises qui devraient consacrer une réforme à inscrire dans une loi de programmation fiscale afin de donner de la visibilité aux acteurs économiques et réinstaurer la confiance.
