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CGEM : Coup d'envoi de la 1ère édition de l’Université d’été

Le coup d'envoi de la première édition de l’Université d’été de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a été donné, ce vendredi à Casablanca, sous le thème '’Une entreprise forte, un Maroc gagnant’’.

Inaugurant cette édition, Salaheddine Mezouar, président de la CGEM, a tenu à rappeler l’importance de créer une plateforme d’échange de partage et de dialogue avec les chefs d’entreprises, décideurs publics, universitaires, experts nationaux et internationaux compte tenu des mutations rapides et les bouleversements que connaissent de multiples pays. « Le citoyen a également changé, il veut des réactions rapides, il ne peut pas attendre un mandat de cinq an pour voir des résultats s’opérer. Il est aussi plus exigent », indique le patron des patrons. Face à cette situation, l’université d’été se veut, ajoute M. Mezouar, un espace d’échange qui va aider les chefs d’entreprises à comprendre ces changements et à orienter leurs décisions. Le secteur privé joue bien évidemment un rôle crucial pour le développement économique du pays, mais il a besoin de s’affirmer en tant qu’élément clé du nouveau modèle de croissance. « Et pour cela, notre pays a besoin d’une entreprise forte en phase avec les évolutions qui l’entoure, une entreprise citoyenne et éthique. C’est cet esprit-là qui motive cette initiative de la CGEM », affirme M. Mezouar.  

La conjoncture mondiale difficile est un constat affirmé également par Dominique de Villepin, ancien premier ministre français, lors de son intervention à l’ouverture des travaux de la séance inaugurale. « Le contexte dans lequel nous avançons a profondément évolué et nous sommes dans un temps d’effondrement des grands repères qui avaient organisé le monde auparavant », indique-t-il. Face à cette situation, l’invité de la CGEM met l’accent sur trois pistes : la nécessité de s’assumer dans nos différences et nos vocations, l’impératif de l’innovation, de l’éducation et de la formation et l’importance d’être solidaire et agir en réseau. Le dernier élément rappelé par l’ancien ministre, est non du moindre, est l’impératif d’avoir des entreprises éthiques, une valeur que les entrepreneurs devraient intégrer pour mieux interagir avec son environnement économique et social.   

Les travaux de cette matinée se sont poursuivis par un débat sur les nouvelles réponses à apporter pour le monde et pour le Maroc et sur le rôle des Entreprises.

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