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La course à la succession de Juncker attise des tensions

La course à la succession de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne est déjà lancée en coulisses. Mais les 28 pays membres de l'UE sont encore loin d'être d'accord sur les règles du jeu.

La course à la succession de Juncker attise des tensions
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker et le négociateur en chef du Brexit pour l'Union Michel Barnier à Strasbourg. Ph : AFP

Parmi les possibles candidats pour remplacer le Luxembourgeois à l'automne 2019, c'est le nom du Français Michel Barnier, actuellement négociateur en chef du Brexit au nom de l'Union, qui revient avec le plus d'insistance.

Sa candidature avait déjà été envisagée en 2014, mais la famille politique du PPE -droite, majoritaire au Parlement européen-, lui avait alors préféré l'actuel président de la Commission.

Jean-Claude Juncker avait été désigné comme «Spitzenkandidat» du PPE, selon le nom allemand qui s'est imposé pour cette procédure, voulant que les partis européens désignent des «candidats têtes de liste» aux élections européennes. 

L'idée du procédé, inauguré en 2014, est que que la présidence de la Commission doit revenir au candidat du parti arrivé en tête.

Le Parlement européen, à qui revient l'élection du président de la Commission par un vote, tient à tout prix à ce que la méthode soit à nouveau utilisée. 

Il y voit le gage d'une transparence accrue et d'un renforcement de sa légitimité politique comme de celle de la Commission.  

 

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