La Cour d’appel de Paris s’est prononcée ce mardi sur la demande de remise en liberté de Tariq Ramadan.Elle a decidé de maintenir l'intellectuel musulman suisse de 55 ans en détention.
Afin d’obtenir sa libération, Me Emmanuel Marsigny, a invoqué son état de santé et dénoncé ‘’les contradictions et les incohérences multiples chez les plaignantes’’. "M. Ramadan n'a rien à faire en prison, il peut tout à fait être en liberté. Nous avons proposé une caution, une assignation à résidence, la remise de son passeport. Tout ceci m'apparaît amplement suffisant et nécessaire pour que l'information judiciaire se déroule dans de bonnes conditions", a-t-il expliqué.
La défense a également sollicité une nouvelle expertise médicale, avançant que l'état de santé de son client se détériorait et qu'il ne recevait pas en détention les soins nécessaires. Le 4 mai, le juge des libertés et de la détention avait rejeté la première demande de mise en liberté. Le juge avait motivé son refus par la nécessité "d'éviter tout risque de pression sur les victimes" et afin de garantir sa présence en France.
Pour rappel, Tariq Ramadan est accusé de viols par quatre femmes et détenu depuis le début février en France.