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Oubliez les 23 milliards puis 16 milliards prononcés par Saïd Hasbane avant son départ. La dette certaine du Raja de Casablanca a été fixée à 80 millions de dirhams dans le rapport financier relatif à l'exercice 2017-2018. Le club devra s'acquitter d'une partie de cette somme (32 MDH) dans un avenir très proche.
Les ultras, les supporters, une partie des adhérents et plusieurs observateurs l'accusaient de vouloir sciemment amplifier l'effet de crise pour dissuader tout éventuel candidat à la présidence. Les résultats du rapport financier relatif à l'exercice 2017-2018 ne font que conforter leurs allégations.
Saïd Hasbane avait donc délibérément comptabilisé les engagements envers les joueurs jusqu’à la fin de leurs contrat et la provision du risque fiscal qui doit être traité au niveau de l’ensemble des club marocains, pour gonfler le chiffre de la dette.
La somme réelle dévoilée par la commission provisoire est de 80 millions de dirhams. 32 millions de dirhams sont exigibles à court terme, au lieu de 50 millions de dirhams au 31 mars 2018.
Le plan de restructuration mis en place par la commission présidée par Mohamed Aouzal prévoit, "afin de permettre au club de retrouver une situation financière définitivement équilibrée...
La poursuite de la résorption graduelle des dettes anciennes par la recherche de ressources financières exceptionnelles (subventions), la négociation avec les principaux créanciers et le recouvrement forcé des produits à recevoir".
