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Ce programme de 6 mois, initié par la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), en partenariat avec la Rabita Mohammedia des ouléma et l'Organisation internationale pour la réforme pénale, concerne les détenus des prisons locales de Tiflet 2, Toutal 2, Tanger 2 et Aïn Sbaâ.
Il prévoit l'organisation de conférence, de débats et d'ateliers, ainsi que des présentations et des recherches élaborées par les détenus sur des thématiques relatives à l'immunisation de la jeunesse des dangers de l'extrémisme et la consécration des concepts de l'Islam du juste milieu.
S'exprimant à cette occasion, le délégué général à la DGAPR, Mohamed Salah Tamek a souligné que ce programme donne aux détenus l'opportunité de débattre et de communiquer avec des professeurs de renom et des acteurs actifs dans les domaines pédagogique, culturel, religieux et juridique, notant que cette initiative est une occasion pour mettre en avant les potentialités culturelles de ces détenus et faciliter leur intégration au sein de la société, en tant que citoyens actifs et responsables.
La DGAPR place le détenu au centre de son action, a-t-il insisté, relevant que la délégation a adopté ces dernières années des méthodes novatrices dans l'élaboration des programmes de mise à niveau pour inciter le plus grand nombre de détenus à adhérer à ces actions et élargir le cercle des bénéficiaires, en plus de la conclusion de partenariats avec des instances nationales et internationales pour réussir la mise en œuvre de ces programmes, vu l'importance de l'approche participative et de l'ouverture sur l'ensemble des partenaires en la matière.
Ce programme est un exemple de la nouvelle génération d'actions de réhabilitation visant le renforcement et la valorisation des connaissances des détenus, a-t-il dit, saluant l'engagement de la Rabita Mohammedia des ouléma en faveur de la lutte contre la violence et l'extrémisme.
De son côté, le secrétaire général de la Rabita Mohammedia des ouléma, Ahmed Abbadi a indiqué que ce programme est le fruit d'une coopération entre la Rabita et la DGAPR, et vise à immuniser les détenus contre tous les «virus» qui guettent leur conscience religieuse.
