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Dix films documentaires au menu du FIFD de Khouribga

La 10e édition du Festival international du film documentaire de Khouribga s'est ouverte mercredi soir avec des hommages à des professionnels du cinéma et des médias et au programme 10 films de réalisateurs nationaux et internationaux en compétition officielle.

Dix films documentaires au menu du FIFD de Khouribga
La projection du documentaire «Aïta» de la réalisatrice Izza Genini, a été aussi réservée à la présentation des films en lice. Ph : DR

Lors de la cérémonie de lever de rideau de cet événement organisé par l'Association du festival international du film documentaire de Khouribga, un hommage a été rendu au journaliste de radio Mohamed Amoura et au chef opérateur, Mohamed Kortbi ainsi que le directeur de la production à la SNRT (première chaîne nationale), Driss Idrissi. Quant à l'hommage qui devait être rendu à la documentariste marocaine de confession juive Izza Genini, grande amoureuse de la musique et des paysages incomparables de son pays natal, à qui l'on doit notamment les documentaires «Aïta» sur feue Fata Bent El Houcine, «Vibrations du Haut Atlas» sur la vallée heureuse des Aït Bouguemez ou encore «Nuptiales en Moyen Atlas», une invitation au voyage à travers le temps et l'espace pour rejoindre les tribus Zayane et Ichker dans leur célébration de la noce mythique de Asli et Tsilit, le fiancé et la fiancée, il serait probablement programmé lors de la soirée de clôture samedi prochain, selon les organisateurs.

La cérémonie a été, également, marquée par la présentation des membres du jury au titre de la compétition officielle présidé par la critique de cinéma égyptienne Naâmatallah Houcine. Et aussi ceux du jury pour les films documentaires amateurs présidé par l'universitaire Jamila Anab (Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et du cinéma à Rabat-ISMAC).

La soirée d'ouverture également marquée par la projection du documentaire «Aïta» de la réalisatrice Izza Genini, a été aussi réservée à la présentation des films en lice : «Echos du Sahara» de son réalisateur Rachid Kacimi ( 96 mn-2108-Maroc), «Le grand petit Miloudi, une échappée d'antan» de Leïla Amine Demnati (75 mn-2018-Maroc), «Alganesh» de Lia et Marianna Beltrami (60 mn-2018-Italie), «Bitchabé, le village des forgerons» des réalisateurs Caroline Robion-Brunner, Marie-Pierre Coustures et Zouhair Fartahi (47 mn-2018-France), «Silent Cells» de Mohamed Nabil (65 mn-2017-Allemagne), «No Shooting» du réalisateur égyptien Abdellah Adil Abdellah Dessouki (20 mn-2018), «Les silences de Lydie» de la réalisatrice Burkinabè Aïssata Ouarma (52 mn-2017), «Raghu Rai : l'Inde dans l'oeil d'un photographe «, de son réalisateur Avani Rai, le photographe le plus célèbre et le plus respecté d'inde (55 mn-2017), «Those who remain» de la documentariste libanaise Eliane Raheb» (95 mn-2016), et enfin «Poisson d'or, Poisson africain» des réalisateurs sénégalais Thomas Grand et Moussa Diop (52 mn-2018).

En plus des films programmés dans le cadre de la compétition officielle pour décrocher l'un des prix du festival (Grand prix, prix du jury, prix de la meilleure réalisation et prix de la critique), les organisateurs ont aussi présenté les quatre films documentaires réalisés par des réalisateurs amateurs marocains. Il s'agit du film «Four days in the hospitality of the Al Ghiwane people» de Khalid Makdmine (14 mn-2017), «Le cheval et le cavalier» de Yassine Khatib (8 mn-2018), «Hanin» (Nostalgie) des réalisateurs Abdelouhad Tamoud et Hicham Madi (17 mn-2017) et «Catharsis» du documentariste Anas Khalouk (14 mn-2017).

Outre les projections, le Festival réserve aussi un temps pour le débat avec au programme une table-ronde sur le thème «La création, la réglementation : regards croisés» abordant principalement le volet de la propriété intellectuelle à l'heure de la globalisation. Parmi les conférenciers, on cite notamment l'universitaire Abdellah Mouaâoui (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Marrakech), le président du tribunal de première instance d'Oued Zem, Samir Aït Arjedal, l'avocat et militant de droits de l'homme Allal Basraoui, l'universitaire Mohamed Al Azhar (Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Mohammedia) ainsi que le sociologue Mohamed Haitoumi. La causerie est prévue le 29 décembre à partir de 10 heures à la Cinémathèque de l'OCP.

Le festival est organisé en partenariat avec l'Office Chérifien des Phosphates (OCP), le Centre Cinématographique Marocain (CCM), la région de Béni Mellal-Khénifra, la commune urbaine de Khouribga ainsi que la Cinémathèque relevant de l'OCP. 

À noter que cette 10e édition du Festival international du film documentaire de Khouribga devait avoir lieu du 10 au 13 octobre dernier mais elle avait été reportée pour «insuffisances des subventions financières», selon les organisateurs qui ont reproché, dans une déclaration à la MAP, lors de l'annonce de cet ajournement forcé, aux rares sponsors du Festival leur non-respect de leurs engagements à l'exception de l'Office chérifien des phosphates (OCP) qui, selon la même source, apporte toujours son soutien au Festival. 

Le directeur du Festival, Habib Naciri a déploré la modicité des moyens dont bénéficie ce festival, ce qui freine son rayonnement à l'échelle mondiale, assurant que les organisateurs sont bien déterminés à poursuivre leurs efforts pour sauver cette «dixième édition» et à continuer de militer pour la promotion du film documentaire au Maroc et aussi pour la matérialisation d'une véritable «diplomatie cinématographique».    

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