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Errachidia lance le projet «Terro»

Le coup d’envoi du projet baptisé «Terro» (Territoires engagés pour la résilience des oasis face aux changements climatiques) a été donné, jeudi à Errachidia, par un groupement d’associations représentant plusieurs pays européens et africains dont le Maroc.

Errachidia lance le projet «Terro»
Le choix d’Errachidia pour le démarrage du projet «Terro» s’explique surtout par le fait que cette ville constitue le plus grand espace oasien dans la région de Drâa-Tafilalet. Ph : DR

Le projet, lancé à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, s’inscrit dans le cadre du programme des volontaires de l'aide de l'Union européenne (EUAV, Europe union aid volunteers).

Cette initiative a, notamment, pour objectifs le renforcement de la résilience des espaces oasiens au niveau du Grand Maghreb en vue de faire face aux mutations climatiques à travers la formation et la mobilisation des jeunes volontaires locaux au service de l’écosystème oasien.

Le choix d’Errachidia pour le démarrage du projet s’explique surtout par le fait que cette ville constitue le plus grand espace oasien dans la région de Drâa-Tafilalet.

Le projet, qui s’étend sur deux ans, est piloté par l’Association France volontaire (coordinateur), l’Association oasis Ferkla pour l'environnement et le patrimoine (AOFEP, Maroc), l’Association pour la sauvegarde de l’oasis Chinini (Tunisie), l’Association Tanmyia (Mauritanie), le Centre des actions et des réalisations internationales (CARI, France) et la Fédération des organismes chrétiens du service international volontaire (FOCSIV, Italie).

Une série d’ateliers sont prévus dans le cadre de ce projet visant notamment à consolider les capacités des associations d’accueil des volontaires, contribuer à la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD) et mener des activités de plaidoyer en faveur de la cause oasienne tant à l’échelle nationale qu’internationale.

La migration provoquée par les dérèglements climatiques nécessite une réflexion approfondie et des campagnes de sensibilisation en vue de converger les efforts et mobiliser les jeunes pour un engagement volontaire et solidaire de nature à protéger l’environnement et à limiter les migrations collectives récurrentes, estiment les promoteurs du projet.

Les migrations collectives, rappellent-ils, ont enregistré durant la période 2008-2014 plus de 157 millions cas de migrants connus sous le nom de «réfugiés environnementaux» dus à des phénomènes climatiques extrêmes.

Selon la même source, le partage d’expériences permettra aux associations porteuses du projet d’approfondir le débat sur la relation entre la résilience des espaces oasiens et la migration, le but étant de concevoir un modèle favorisant la réalisation d’un développement humain durable et in fine adopter une position universelle commune et harmonisée sur les «réfugiés environnementaux» lors du Forum mondial de la migration et du développement prévu en décembre prochain au Maroc.
 

 

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