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Un médecin effectue 25 à 64 consultations par jour

Les résultats d'une étude sur «l'évaluation des prestations de services des établissements de soins de santé primaires au Maroc», dévoilés mercredi à Rabat, montrent que les taux d'utilisation de la consultation curative sont relativement faibles partout et varient peu entre 0,71 et 0,99 nouveaux cas par habitant par an.

Un médecin effectue 25 à 64 consultations par jour
Le Maroc a connu une extension importante de son Réseau d’établissements de soins de santé primaires (RESSP) depuis la déclaration d’Alma Ata en 1978, comptant actuellement plus de 2600 établissements alors qu’il ne disposait que de 394 établissements en 1960. Ph : MAP

«La charge moyenne de travail par médecin varie de 25 à 64 consultations par jour et la couverture en accouchements de 10% à 131%», révèle cette enquête qualitative, menée par l'Observatoire national de développement humain (ONDH) en partenariat avec l’École nationale supérieure de santé publique (ENSP) et l'Institut de médecine tropicale de Belgique avec l'appui de la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale de santé (OMS).

«Ce qui distingue les centres de santé performants des autres est plus lié à la dynamique interne de l'équipe du centre et sa relation avec la communauté», dans la mesure où les prestataires de soins s’accordent une confiance mutuelle et éprouvent le sentiment de contribuer à la santé de la population avec laquelle tous les membres de l'équipe s’efforcent d’établir un suivi, souligne-t-on.

En effet, le facteur le plus influent sur la performance du centre de santé est le leadership exercé par le médecin-chef, lorsqu'il est marqué par une gestion attentive du personnel, la performance du centre de santé étant meilleure, précise l’enquête, notant que les médecins-chefs définissent avec leurs équipes les objectifs à atteindre pour les programmes de santé et interagissent avec la population qui les apprécie à son tour.

«Cet état de fait met en exergue le rôle primordial joué par le médecin généraliste dans les structures de soins dites de première ligne, qui devrait bénéficier d’une reconnaissance à part entière à travers, par exemple, un cadre légal de spécialisation de médecine générale», relève le document.

A cette, le secrétaire général de l’ONDH, El Hassan El Mansouri a souligné que le Maroc a connu une extension importante de son Réseau d’établissements de soins de santé primaires (RESSP) depuis la déclaration d’Alma Ata en 1978, comptant actuellement plus de 2600 établissements alors qu’il ne disposait que de 394 établissements en 1960.

Le ratio du nombre d’établissements par habitant est passé d’un établissement pour 17.000 habitants en 1980 à un établissement pour 12.000 habitants en 2013, alors que la population marocaine se situait à 33 millions de personnes il y a cinq ans contre 20 millions en 1980.

Le directeur de l’ENSP, Abdelmounim Belalia a fait savoir que les soins primaires représentent un élément clé du système de santé et jouent un rôle essentiel pour la concrétisation des objectifs dans le domaine de la santé, estimant que l'action de ces établissements constitue le fer de lance pour faire aboutir le chantier de la couverture sanitaire universelle.

L'ONDH est un organe indépendant institué auprès du chef de gouvernement avec pour mission d'analyser et d'évaluer l'impact des projets, programmes et actions de développement humain dans le Royaume. 

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