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Jeudi 28 Mars 2024
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Face au Wydad, Mounir Jaâouani, coach de la RSB était en transe

Le coach de la RSB s'est confié au "Matin" après la rencontre de demi-finale de la Coupe du Trône face au Wydad, à Fès, et a exprimé sa fierté d'avoir offert cette qualification à la ville de Berkane et aux dirigeants de son club.

Face au Wydad, Mounir Jaâouani, coach de la RSB était en transe

L'entraîneur de la Renaissance  sportive de Berkane a fait le show vendredi à Fès. Complètement hors de lui pendant la rencontre et tout le temps en train de gesticuler sur la limite de la pelouse, Mounir Jaâouani était en transe, à tel point que le quatrième arbitre Samir El Guezzaz s'est retrouvé à le suivre comme son ombre tout au long des 120 minutes.
 "C'est ma première expérience en tant que premier coach d'une équipe professionnelle et c'est très difficile comme métier, c'est ce qui explique mon attitude pendant le match. Quand je re-visualise les images après le match et que j'observe mes gestes, j'ai l'impression qu'il ne s'agit pas de moi. Je suis comme ça et je le resterai pour toujours" a-t-il d'abord annoncé en conférence de presse. 
Difficile d'en vouloir au technicien marocain, tellement l'enjeu du match était important. "Nous avions le Wydad en face de nous, c'est un géant marocain respecté par tout le monde. Nous avons très bien étudié notre adversaire, en visualisant ses deux dernières rencontres contre l'ESS et le MCO. Nous avons décelé très peu de points faibles et nous avons surtout compris qu'il fallait limiter le danger venant des deux couloirs, avec Ounajem et El Haddad, mais aussi le jeune Badr Gaddarine. Cependant, nous avons été surpris de voir Nahiri débuter le match et j'ai donc décidé de confier la mission de le bloquer à Alain Traoré, même si ça impliquait un risque. Nous avons préparé la rencontre dans des conditions extrêmes, avec beaucoup de vent et de la pluie à Essaïdia, mais les joueurs ont montré beaucoup de détermination. Dès la première séance, j'ai compris qu'ils étaient prêts. En voyant leur prestation cette rencontre, je me dis qu'il y a toujours de l'amateurisme au niveau du mental d'un joueur professionnel marocain. Si l'on compare le match d'aujourd'hui avec celui qu'on a perdu face au Moghreb de Tétouan, on a l'impression que ce ne sont pas les mêmes joueurs, mais on a réussi à rebondir et c'est l'essentiel." a expliqué Jaâouani.
Le maître à jouer des Orientaux a ensuite basculé vers un registre plus sentimental, exprimant sa fierté après l'exploit, surtout face à un entraîneur chevronné : "C'est une immense fierté de pouvoir disputer cette finale. Je dédie la victoire aux supporters, aux dirigeants et au président du club Monsieur Faouzi Lakjaâ. Je suis également enchanté d'avoir affronté un coach du calibre de René Girard... La Botola D1 gagne beaucoup en présence de cadres de ce rang".

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