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Faouzi Bensaidi rafle cinq Prix du palmarès du FNFT

En clôture de la 19ème édition du Festival National du Film à Tanger, le réalisateur Faouzi Bensaidi fut aux anges. Car, avec son film « Volubilis », il a pu obtenir cinq Prix du Palmarès du festival, notamment le Grand Prix , le Prix de la meilleure musique originale de Mike et Fabien Kourtzer, le premier rôle masculin, revenu à Mouhcine Malzi, le premier rôle féminin à Nadia Kounda, puis le Prix du scénario. Une belle moisson pour ce film qui a retenu l’attention des critiques et touché, par sa sensibilité, un large public cinéphile.

Faouzi Bensaidi, lui-même, a révélé que ce film a été préparé avec beaucoup de musique et de l’imaginaire musical arabe. « Je suis très content que ce travail soit récompensé. Je tiens aussi à remercier tous mes acteurs et mes techniciens qui étaient magnifiques et ont contribué à la réussite du film », renchérit Bensaidi. Par ailleurs, le Prix du montage est revenu à Tala Hadid dans son documentaire « House in the fields », le Prix du son à Patrice Mendez dans « Jahiliya » d’Hicham Lasri, le prix de l’image à Stéphane Vallée dans « Apatride » de Narjiss Nejjar, le deuxième rôle masculin à Hassan Badida dans « Jahiliya », le deuxième rôle féminin à Dounia Binebine dans « Razzia » de Nabil Ayouch, le prix de la réalisation à Hicham Lasri, le prix spécial du jury à Tala Hadid et le prix de la production à Lamia Chraibi dans « Apatride ». Toutefois, le prix de la première œuvre fut retenu cette année par le jury. Dans cette même soirée, un fervent hommage a été rendu à Mohamed Oumouloud Abbazi qui a mérité cette distinction, vu que c’est un des réalisateurs qui a acquis une vraie formation et une grande expérience au cours de laquelle il a réalisé 50 films documentaires, de fiction et de télévision. Comme il a travaillé sur le plan international en tant que réalisateur assistant. Mohamed Oumouloud Abbazi souligne que le cinéma est fait pour servir les gens qui n’ont pas l’occasion d’avoir la parole. « C’est pour cela que j’ai choisi de rester au Maroc au lieu d’aller faire carrière ailleurs. Mon objectif était de rehausser le cinéma marocain », précise Oumouloud.

Quant aux prix du court métrage, le jury a octroyé la mention spéciale du jury à « Ales » de Fayçal Ben, le prix du meilleur scénario et le Prix spécial du Jury à Ilyas El Faris dans « Roujoula », puis le Grand Prix au court métrage « Les corbeaux » de Madane El Ghazouani. Des prix qui furent donnés, selon le jury, en tenant compte à certains critères et en étant juste, honnête et sincère. « Les auteurs impliqués émotionnellement nous ont touchés, faits rêver et vibrer, en racontant des choses utiles et émouvantes », renchérit Mouftakir, le président du jury du court métrage.

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