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Forum d’affaires Maroc-France à Laâyoune : Une première journée réussie

Une première journée réussie pour le Forum d’affaires Maroc-France, qui prend fin demain, 4 novembre, à Laâyoune. L'évènement, qui a drainé des centaines d’opérateurs économiques, a mis en avant tout le potentiel de Laâyoune comme point d’entrée et hub vers l’Afrique et celui de la France comme plateforme européenne. Des partenariats vont se nouer et des investissements éclore pour dynamiser les provinces du Sud qui offrent infrastructures modernes, compétences humaines, incitations fiscales et facilités pour l’octroi du foncier.

Forum d’affaires Maroc-France à Laâyoune : Une première journée réussie
Ph. M.A.H.

Joli coup de pub pour Laâyoune et toute la région. Le chef-lieu des provinces du Sud a brillé de mille feux, le 3 novembre, en accueillant des centaines hommes d’affaires marocains et français, venus s’enquérir des potentialités que leur offre la région Laâyoune-Sakia El Hamra. Et celle-ci a de quoi séduire. Position géostratégique, infrastructures modernes, réservoir de ressources humaines qualifiées, incitations fiscales, facilités pour l’octroi du foncier… Autant de facteurs qui font de la région, «un modèle de développement régional, traduisant une Vision Royale ambitieuse pour les provinces du Sud», a déclaré, au «Matin-Éco», Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, lors de l’ouverture du Forum d’affaires Maroc-France, le 3 novembre à Laâyoune. Et ce n’est pas Philippe-Edern Klein, président de la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc (CFCIM), organisatrice de l’événement, qui dira le contraire. «Les provinces du Sud réalisent les taux de croissance les plus importants du pays. Laâyoune connaît actuellement une dynamique sans précédent grâce à des incitations, des infrastructures de niveau international et un capital humain compétent. Nous ambitionnons de saisir ces opportunités et investir mutuellement pour, qu’in fine, les hommes d’affaires marocains et français, puissent se développer ensemble en Afrique subsaharienne», déclare au «Matin-Éco», le président de la CFCIM. Si aujourd’hui, la région connaît un tel engouement, ce n’est nullement le fruit du hasard. S.M. le Roi Mohammed VI accorde une attention particulière au développement des provinces du Sud. En atteste, la célébration, le 6 novembre 2015, par le Souverain du 40e anniversaire de la Marche Verte depuis Laâyoune. «Un événement qui a marqué le déclenchement d’une véritable dynamique et d’un sursaut économique pour toute la région, et cette grâce particulièrement au contrat-programme Royal, initié en 2016 et qui s’étend sur 6 ans. Un contrat-programme qui est d’ailleurs doté d’une très importante enveloppe estimée à 44 milliards de DH», nous rappelle Rokaya Derham, secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur. Un investissement important qui vise à transformer de fond en comble les provinces du Sud. A rappeler que la première journée a connu deux panels ayant pour thématique le financement et le capital humain. La CFCIM et la région de Laâyoune-Sakia El Hamra ont également mis à la disposition des participants et donneurs d’ordres une plateforme de rencontre offrant plusieurs occasions de networking, ainsi que des guichets sectoriels présentant des opportunités d’affaires sur plusieurs secteurs d’activités.

La région de Laâyoune-Sakia El Hamra occupe une position centrale et stratégique parmi les trois régions sahariennes du sud du Maroc. Elle s’étend sur une superficie de 140.018 Km, soit 19,7% du territoire national, compte plus de 340.000 habitants et dispose d’un littoral qui s’étend sur 500 km. La région concentre l’essentiel des infrastructures, des administrations, et des services et disposent d’atouts naturels ainsi qu’un capital humain à fort potentiel. L’essor économique de la région s’appuie sur ses potentialités diverses notamment ses ressources maritimes et minières. Elle offre également d’autres opportunités de développement, en particulier dans les secteurs du tourisme, l’industrie, les services et les énergies renouvelables qui représentent un atout potentiel pour l’avenir de cette région.

DNES à Laâyoune Mohamed Amine Hafidi 

 

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