Cette augmentation a concerné aussi bien les produits alimentaires que non alimentaires dont les indices ont augmenté respectivement de 0,1% et de 1,4%, explique le HCP dans une note relative à l’IPC de l'année 2017, précisant que les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d’une baisse de 0,2% pour la «communication» à une hausse de 3,2% pour les «restaurants et hôtels».
Sur cette base, l’indicateur d’inflation sous-jacente aurait connu une hausse de 1% au cours de l’année 2017 par rapport à l’année 2016, ajoute le HCP.
Les hausses les plus importantes de l’IPC annuel ont été enregistrées à Laâyoune avec 2,1%, à Tétouan (+1,4%), à Marrakech et Safi (+1,1%), à Fès et Béni-Mellal (+1%) et à Casablanca et Tanger avec (+0,9%), alors que les hausses les moins importantes ont été constatées à Agadir avec 0,3%, à Kénitra et Al-Hoceima (+0,4%) et à Rabat (+0,5%), fait savoir le HCP, ajoutant qu'une légère baisse de 0,1% a été enregistrée à Meknès.
Au cours du mois de décembre, l'IPC a connu une hausse de 0,5% par rapport à un mois auparavant, relève encore la note, qui explique cette variation par la hausse de 1,1% de l'indice des produits alimentaires et de la baisse de 0,1% de l'indice des produits non alimentaires.
Les hausses des produits alimentaires observées entre novembre et décembre 2017 concernent principalement les «légumes» avec 5,4%, la «viande» avec 1,3% et les «huiles et graisses» avec 0,5%, indique le HCP, relevant toutefois que les prix ont baissé de 2,4% pour les «fruits» et de 0,4% pour «café, thé et cacao».
Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu une hausse de 0,3% au cours du mois de décembre 2017 par rapport à un mois plus tôt.