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Le jazz très mélangé de Mathieu Boré

Parmi les soirées, de la 19ème édition du Festival Tanjazz, qui ont remporté un vrai succès public, celle de Mathieu Boré où il a présenté son nouveau projet en hommage à la Nouvelle Orléans, et ce, aux côtés de musiciens américains et un batteur de la Nouvelle Orléans.

Le jazz très mélangé de Mathieu Boré
Concert de Mathieu Boré à Tanjazz 2018

Une expérience qui montre l’évolution musicale de Mathieu qui, au début de sa carrière, a côtoyé des groupes de Rock, tri hop, avant de se brancher vers le jazz. « C’est le fruit de mon évolution personnelle. Mais, c’est aussi un retour aux sources, car quand j’étais en France, je faisais du piano classique. Après j’ai fait beaucoup de musiques. Quand je suis retourné dans l’univers de jazz, j’ai retrouvé quelque chose que je connaissais déjà. C’est la continuité de tout ce que j’avais entrepris dans le jazz », souligne Mathieu Boré qui considère le jazz qu’il présente comme un mélange de rythmes and blues. « C’est le jazz que je préfère, il y a plein de choses qui se mêlent, il y a le jazz traditionnel, il y a le Gospel, le rythme and blues et un peu de musique country, tout un mélange que j’ai réalisé, dans ce projet, avec des musiciens principalement américains et un batteur de la Nouvelle Orléans ». C’est, en effet, quelque chose d’authentique que Mathieu Boré a offert au public de Tanjazz très avide de ce genre d’expérience où il y a de la nouveauté. « La musique de la nouvelle Orléans est on ne plus moderne. Elle l’était déjà dans les années 60. Elle l’est toujours parce qu’elle intègre de nouvelles musiques. Pleins de gens peuvent s’y reconnaitre », précise Mathieu Boré qui mène, en parallèle, un autre projet avec un quatuor à cordes pour ressortir toute l’influence classique dans le jazz. Rappelons que cet artiste passionné a appris les rudiments du piano à l'âge de sept ans et fait ses études en Suisse. Doté de goûts musicaux éclectiques, il joue dans différents groupes de rock et de trip hop avant de changer de répertoire et de se produire dans les clubs jazz parisiens. Il sort, 2001, son premier album solo " Fats Domino's True Spirit " qui est consacré aux classiques du pianiste de la Nouvelle Orléans. Deux ans plus tard, un deuxième s’ensuit « Doo-Wop », qui revisite les standards du style soul et gospel des années cinquante. Le jeune pianiste fait alors le tour des plus grands festivals en France, de Juan-les-Pins à Marciac, avec la réalisation d’autres titres qui ont enrichi sa carrière et confirmé sa notoriété.

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