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Après l'attaque de Strasbourg, Trump se dit conforté dans l'idée d'un mur frontalier

Après l'attaque de Strasbourg, Trump se dit conforté dans l'idée d'un mur frontalier

Quel lien entre la fusillade meurtrière à Strasbourg et la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis? Pour Donald Trump, il est évident: il faut verrouiller les frontières.

"Encore une terrible attaque terroriste en France. Nous allons encore plus renforcer nos frontières", a lancé mercredi matin le président américain dans un tweet.

"Chuck et Nancy doivent nous donner les votes pour que nous ayons davantage de Sécurité à la Frontière!", a poursuivi le président américain, en allusion à Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat américain, et Nancy Pelosi, qui devrait prendre en janvier la tête de la Chambre des représentants.

Le président avait reçu "Chuck et Nancy" la veille dans le Bureau ovale, ce qui avait donné lieu à des échanges très vifs sur le mur à la frontière du Mexique promis par Donald Trump en campagne, les démocrates refusant de donner les voix nécessaires au Congrès pour le financer.

"Les démocrates et le président Obama ont donné 150 milliards de dollars à l'Iran et n'ont rien eu en échange, mais ils ne peuvent pas donner cinq milliards de dollars pour la Sécurité Nationale et un Mur?", a-t-il encore tempêté sur Twitter.

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a lui aussi invoqué l'attaque de Strasbourg pour appuyer l'idée d'un mur, l'une des promesses de campagne phare de M. Trump en 2016.

"A chaque fois que nous augmentons le nombre de personnes ici qui risquent de devenir radicalisées, nous augmentons le risque pour les citoyens américains", a dit M. Pompeo à Fox News.

"Nous devrions le construire", a-t-il dit à propos du mur. "Nous devrions faire le nécessaire pour contrôler l'afflux de personnes dans notre pays" afin qu'il soit seulement "légal", a-t-il ajouté.

Mais le secrétaire d'Etat n'a pas répondu à la question de savoir si le Mexique allait payer pour le mur --ce que le président Trump a répété à l'envi pendant ses meetings de campagne-- et a indiqué qu'il travaillait avec le Mexique pour empêcher l'immigration à la source, à savoir au Salvador, au Guatemala et au Honduras.

"Franchement, la chose la plus importante que nous puissions faire est de stopper le flot en provenance de ces trois pays", a-t-il dit.

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