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L’éducation non formelle fait école à Rabat

Le coup d'envoi de la rentrée scolaire 2018-2019 des classes de l'éducation non-formelle a été donné, mardi à Rabat, sous le thème «La mobilisation communautaire : un engagement continu pour la mise en œuvre du droit à l’éducation pour tous».

  L’éducation non formelle fait école à Rabat
Sept nouveaux centres seront ouverts et 30 centres réhabilités pour la prochaine année scolaire. Ph : Saouri

La cérémonie marquant cet événement a constitué l'occasion pour mettre la lumière sur le processus de mobilisation, via la participation des enfants «Child to Child» et souligner les objectifs fixés pour cette nouvelle année scolaire, ainsi que le bilan de ce programme. 

S’exprimant à cette occasion, le directeur de l’éducation non-formelle au ministère de l’Éducation nationale, Hssain Oujour a souligné que «cette année, un réseau de 80 centres d'écoles de la deuxième chance nouvelle génération sera créé au profit des jeunes entre 13 et 18 ans, à l’horizon 2021, notant que cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’exécution des engagements du ministère dans le cadre du plan d’action présenté devant S.M. le Roi Mohammed VI, le 17 septembre 2018.

Cette cérémonie se veut une occasion pour passer en revue les objectifs fixés pour cette nouvelle année scolaire, notamment l’ouverture de sept nouveaux centres et la réhabilitation de 30 centres pour la prochaine année scolaire, ainsi que la re-scolarisation d’environ 67.400 bénéficiaires des programmes de la deuxième chance, affirme Hssain Oujour, rappelant que plus de 65.000 enfants et jeunes ont bénéficié des différents programmes de l'éducation non-formelle durant l’année scolaire 2017-2018.

De son côté, la représentante du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Giovanna Barberis a mis l’accent sur la priorité d’intégrer la question de la non-scolarisation et de l’abandon scolaire dans la planification à tous les niveaux du secteur éducatif, en s’appuyant sur un système de suivi régulier des enfants en dehors de l’école.

La responsable a, en outre, fait savoir que le programme de coopération entre l’Unicef et le ministère de l’Éducation nationale vise à mettre en place une stratégie de lutte contre l’abandon scolaire, à travers notamment le renforcement du système de l’éducation non-formelle et le développement du concept de l’école de la deuxième chance nouvelle génération, qui offre une nouvelle opportunité de scolarisation.

Lors de cette cérémonie, un hommage a été rendu à quatre réfugiés irakiens et syriens ayant reçu les meilleures notes au baccalauréat. Ils ont, par ailleurs, obtenu des bourses universitaires octroyées par le gouvernement allemand, dans le cadre du programme Dafi, leur permettant d’entamer leurs études supérieures au Maroc pour l’année scolaire 2018-2019.

Selon le représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Jean-Paul Cavaliéri, depuis le début de l’année 2018, quelques 1.719 enfants et étudiants réfugiés ont été assistés pour leur éducation par cette organisation et ses partenaires, soulignant qu'«en accueillant les réfugiés dans ses écoles, le Maroc donne la possibilité à ces enfants de s’instruire et de devenir des citoyens responsables, pour pouvoir un jour participer à la reconstruction de leur pays d’origine».

En marge de cette rencontre, présidée par le secrétaire général du département de l’Éducation nationale, une cérémonie a été organisée à l’honneur des élèves de l’éducation non-formelle ayant obtenu le certificat d’études primaires et le baccalauréat, au titre de l’année scolaire 2017-2018.

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