Connexion
Sans langue de bois, le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, a établi un diagnostic alarmant de la situation de football africain après la participation décevante des cinq représentants de l'Afrique en Coupe du monde (les équipes ont été éliminées dès le premier tour. Le patron de football marocain a surtout appelé à réfléchir sur comment permettre aux équipes nationales africaines d’aller vers l'avant et d'être capables de rivaliser avec les meilleures nations de football. «En tant que président d'une équipe qui a participé à la Coupe du monde (Ndlr le Maroc). Je pense qu'on doit réfléchir profondément avec une seule conviction, celle de permettre à nos équipes nationales et au football africain d’aller vers l'avant et d'être dans la capacité de rivaliser avec le développement de football mondial et d'être dans la capacité de réduire l'écart entre le football africain et mondial. Un écart qui devient de plus en plus une réalité vécu. Il est clair que les écarts de pratiques footballistiques dans notre continent par rapport aux pays qui enregistrent de belles apparitions en Coupe du monde sont réelles que ce soit au niveau de la pratique, de la formation et au niveau de la gouvernance " a-t-il analysé. De ce fait, Lekjaa a reconnu qu'il y a beaucoup d'efforts à faire pour réduire ce fossé sinon cet écart risque de devenir une fatalité : « il n'y a pas beaucoup d'efforts à faire sinon cet écart risque même de devenir une fatalité. Là où vous essayer d'analyser la situation, vous aller vous apercevoir que les conditions de pratiques ne répondent pas aux normes et là où vous essayer de comprendre vous aller vous apercevoir qu'à part quelques initiatives individuelles de formation. Il n'y a pas de processus professionnel de formation des jeunes de bout en bout. Et quand vous essayer de comprendre le pourquoi de tout cela, vous allez vous apercevoir que la gouvernance de notre football à tous les niveaux nous interpellent et nous interpellera sans doute lors des prochaines années », a-t-il souligné.
