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Plusieurs artistes marocains sont invités par la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée à faire découvrir aux participants à cette manifestation, les différentes expressions artistiques produites sous nos latitudes.
A cette occasion, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed El Aâraj, a inauguré, mardi, l'exposition «Flux, reflux et reflets instants tannés de lumière», en présence du conseiller de S.M. le Roi et président délégué de la Fondation, André Azoulay.
Fruit de l'inspiration de trois photographes marocains, Jaafar Akil, Thami Benkirane et Mohamed Mali, l'exposition immortalise des instants de la vie quotidienne au Maroc et les transformations que vit en ce moment le pays.
«Le ministère de la Culture et de la Communication a posé son choix sur l'expression photographique pour marquer sa participation culturelle aux travaux de ce congrès. Il s'agit d'un art contemporain qui transmet la beauté et l'élégance artistique», a souligné le ministre lors de sa prise de parole.
«A travers cette exposition, nous voulons braquer les projecteurs sur l'intérêt que porte le Royaume du Maroc au patrimoine culturel universel et aux valeurs de paix et de tolérance» a indiqué Mohamed El Aâraj dans une déclaration à la MAP.
Il a ajouté que ce congrès est une étape importante pour renforcer le dialogue et consolider les liens et les relations entre les pays du bassin méditerranéen.
Présent à l'inauguration de cette exposition, l'ambassadeur du Royaume d'Espagne au Maroc, Ricardo Diez-Hochleitner, est revenu sur la singularité de l'amitié maroco-espagnole qui s'est manifestée durant l'organisation de ce Congrès international.
«Les Marocains et les Espagnols ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour offrir cet espace de dialogue et de rassemblement qu'est la Fondation Trois cultures de la Méditerranée. L'organisation du congrès à Séville, qui est une ville reflet du Maroc et qui sert de trait-union entre les peuples de la Méditerranée, est une autre preuve de ce rapprochement entre le Maroc et l'Espagne», a déclaré à la MAP le diplomate espagnol.
Ainsi, a-t-il poursuivi, «et grâce au haut patronage des Rois du Maroc et d'Espagne, nous avons eu la chance de voir comment cette amitié est rehaussée. D'ailleurs S.M. le Roi Felipe VI a mis en valeur, durant son discours, les liens entre nos deux pays».
L’ambassadeur a loué l'amitié maroco-espagnole, «qui transmet au monde les messages de sérénité et d'entente dans ce climat marqué par les tensions et les doutes qui nous entourent. Nous devons refléter le meilleur de nous-mêmes, et nous sommes appelés à nous projeter dans un futur où nous avons tout à gagner si nous sommes capables de nous focaliser sur ce qui nous unit», a-t-il ajouté.
Outre le travail collectif des trois photographes marocains, les organisateurs ont prévu une autre exposition de photographies où le Maroc sera sous le feu des projecteurs.
Intitulée «Nouveau Maroc», elle se poursuivra jusqu'au 22 juillet au siège du rectorat de l'Université de Séville et permettra aux congressistes du Wocmes et aux passionnés de cet art de découvrir des fragments de la vie de jeunes marocains.
Des portraits qui confirment les similitudes avec leurs semblables des autres cultures et qui détricotent les préjugés à leur égard, tout en reflétant le dynamise de la société marocaine.
Mise à part l'expression artistique liée à la photographie, le programme culturel est agrémenté par des concerts de musique.
Dans les jardins andalous du pavillon Hassan II à Séville, résonneront les voix de l'artiste gnaoui Mehdi Nassouli et son groupe le 19 juillet, celle du groupe Rock -But, le 20 juillet et pour clôturer en beauté ces rencontres mélodiques, la voix féminine de Khansa Batma enchantera le public sévillan le 21 juillet.
