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Un milliard de dollars à prendre

Un milliard de dollars à prendre
En dépit des avancées réalisées par le Fonds Vert pour le Climat, Lennart Bage et Paul Oquist (1er et 2e à partir de la droite) coprésidents du Conseil d'administration, regrettent que faute d’un mécanisme de prise de décision, le Fonds a souvent eu du mal à parvenir à un accord sur les projets à financer. Ph. DR

Lors de sa prochaine réunion du 17 au 20 octobre à Bahreïn, le Conseil Conseil d'administration du Fonds Vert pour le Climat  (FVC) devra élire au financement les projets qui lui seront proposés. L'enveloppe disponible est d'environ un milliard de dollars destinés à financer les projets portant sur la lutte contre le réchauffement climatique.

Opérationnel depuis depuis environ trois ans, ce Fonds a déjà alloué plus de 3,4 milliards de dollars à 74 projets et mobilisé 9 milliards de dollars supplémentaires en cofinancement au profit de 217 millions de personnes. Lennart Bage et Paul Oquist, coprésidents actuels du conseil d'administration du FVC regrettent que "faute d’un mécanisme de prise de décision en l’absence de consensus, le conseil a souvent eu du mal à parvenir à un accord".   

Doté de 10,2 milliards de dollars, le FVC est une plateforme de financement mondiale pour limiter ou réduire les gaz à effet de serre dans les pays en développement et aider les pays vulnérables à s’adapter aux impacts inévitables du changement climatique. À fin 2017, le Maroc est le premier bénéficiaire en Afrique.  «Nous avons pu mobiliser 100 millions de dollars de dons dans le cadre du Fonds vert de l’ONU», avait affirmé Mohamed Nbou, directeur du Centre de compétences changement climatique du Maroc à la COP 23 en novembre 2017 à Bonn (Allemagne).

Avec 100 millions de dollars de dons à fin 2017, le Maroc est le premier bénéficiaire en Afrique.

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