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Aucune transaction financière entre l'Onssa et la Fiviar

Le ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts a affirmé, vendredi, qu'il n'y a eu aucune transaction financière entre l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (Onssa) et la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (Fiviar).

Aucune transaction financière entre l'Onssa et la Fiviar
Le ministère a souligné que le rapport évoque un nombre global de bêtes destinées à l’abattage de 9 millions, ce chiffre représente, en fait, l'offre d'ovins et de caprins disponibles et non le nombre d'animaux sacrifiés qui avoisine les 5,4 millions. Ph : MAP

Réagissant à un «rapport» publié par une instance politique sur l’opération d’identification du cheptel destiné à l'abattage en prévision de l’Aïd Al-Adha, le ministère a, d'autre part, souligné, dans un communiqué, qu'il ne peut y avoir de transactions entre la Chambre de l'Agriculture et la Fiviar ou les associations affiliées. «Les informations rapportées sur des transferts financiers entre les parties mentionnées dans ledit rapport sont fausses et dénuées de tout fondement», affirme le communiqué.

Le rapport contient des «allégations sans aucune preuve» selon lesquelles l'Onssa aurait transféré des fonds à la Fiviar, a relevé le département, précisant que ce document a cité des chiffres imprécis à cet égard.

La même source note que le rapport fournit des données «fausses et contradictoires» en évoquant le transfert d'une somme de plus d'un million de dirhams par mois sur le compte de l'une des associations, avant de citer un volume total des transferts annuels de 1.040.000 DH par an.

Le ministère a, également, souligné que le rapport évoque un nombre global de bêtes destinées à l’abattage de 9 millions, précisant que ce chiffre représente, en fait, l'offre d'ovins et de caprins disponibles et non le nombre d'animaux sacrifiés qui avoisine les 5,4 millions.

Le rapport, poursuit le communiqué, «établit une estimation du prix des boucles d'oreille à un demi-dirham, sans aucune justification ou référence aux prix en vigueur sur le marché, ajoutant que ces boucles utilisées pour la numérotation et l'identification du cheptel doivent se conformer à des normes s'appuyant sur des certificats de qualité et des autorisations vétérinaires enregistrées auprès des douanes, afin de garantir la santé aussi bien des consommateurs que du cheptel et éviter tout fraude et toute imitation susceptibles de porter préjudice à cette opération.

L'opération d'identification réalisée par les services ministériels concernés, en partenariat avec la Fiviar, «est une action pionnière et unique dans le monde musulman, puisque c'est pour la première fois que nous assistons à la mise en place d'un système de traçabilité et de surveillance du cheptel dans toutes les régions du Royaume, avec une implication des éleveurs marocains», a affirmé le ministère, qui se dit déterminé à contrer toute tentative visant à discréditer les efforts déployés dans ce domaine. 

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