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Le chômage des lauréats des universités et des centres de formation professionnelle est toujours une grosse épine dans le pied du gouvernement. Il s’agit d’ailleurs d’un des principaux défis que doit relever le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En réponse à une question orale posée par le groupe authenticité et modernité à la Chambre des conseillers hier mardi, Said Amzazi, ministère de l'Education nationale a souligné que son département a pris une série de mesures pour promouvoir davantage l'intégration des lauréats au marché du travail.
«Le ministère a œuvré à la création d'institutions universitaires internationales dans des domaines prometteurs, la conclusion de partenariats sectoriels avec des départements gouvernementaux et des organisations professionnelles, la création de 22 nouveaux centres de formation professionnelle, et l'ouverture cette année de 7 autres établissements de formation», a affirmé le ministre. Et d’ajouter que «Au niveau de la formation, le ministère œuvre à dispenser une offre de formations adaptées aux programmes du développement sectoriel, à travers l'augmentation de 10% en 2017-2018 du nombre d'étudiants inscrits dans ces établissements et de 50% en 2018-2019, ainsi que la poursuite du programme de formation des cadres éducatifs, entre autres. En vue du renforcement des capacités des lauréats pour l'intégration de la vie professionnelle, les universités ont contribué à l'adaptation de l'offre de formation aux besoins des secteurs socio-économiques, et des grands chantiers vecteurs de l'économie nationale, à travers la mise en place de plusieurs nouveaux programmes de formation».
