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Le démenti de la Direction des collectivités locales

La Direction générale des collectivités locales (DGCL) dément les informations sur l'interdiction de deux familles d'inscrire leurs nouveau-nés sous des prénoms amazighs à Erfoud et Casablanca

Le démenti de la Direction des collectivités locales
Les investigations menées par les services compétents du ministère de l’Intérieur ont révélé que les prénoms choisis par les citoyens ne constituent pas le motif du refus de réception des déclarations de naissance. Ph : DR

La DGCL a démenti dimanche les informations véhiculées la veille par des sites électroniques, selon lesquelles deux familles ont été interdites d'inscrire leurs nouveau-nés sous des prénoms amazighs à la commune d'Erfoud et à Casablanca, précisant que ces allégations «sont dénuées de tout fondement».

La DGCL souligne, dans une mise au point parvenue dimanche soir à la MAP que l’officier de l'état civil à la commune d’Erfoud, a sollicité dans le cadre de ses fonctions un délai pour se renseigner sur la signification du prénom d’«Arious» et ce, conformément à la procédure en vigueur, ajoutant que les services compétents de la Haute commission de l’état civil ont affirmé qu’il s’agit d’un prénom amazigh conforme aux dispositions légales.

La même source explique aussi que selon l’enquête menée à l’arrondissement d’Aïn Chock, l’officier de l’état civil à l’annexe administrative Chrifa, après avoir suivi la même procédure et consulté l’inspection provinciale, a établi qu'«Iri» est un prénom amazigh conforme aux dispositions légales, notamment celles fixées par l'Article 21 de la Loi n° 37.99 relative à l'état civil.

Contrairement à ce qui a été véhiculé par certains sites électroniques, il ne s’agit pas d’une interdiction de ces prénoms pour cause de leur origine amazighe, mais plutôt du suivi par l’officier de l’état civil de la procédure mise en place en cas de difficulté pour déterminer le sens d’un prénom à l’heure de son inscription dans les registres de l’état civil conformément aux lois en vigueur, note la même source.

Et d’ajouter que le ministère de l’Intérieur affirme qu’il n’y a pas lieu d’interdire un prénom d’origine amazighe assurant que tout citoyen est libre de choisir le prénom de son enfant et que les normes légales s’y rapportant sont applicables à tous loin de toute discrimination, et ce, en application de la Constitution et des conventions internationales relatives aux droits et aux libertés des individus.

Les services compétents au ministère de l’Intérieur demeurent à la disposition des citoyens lors des horaires de travail pour répondre à toute question à ce sujet avec la célérité requise par le biais des numéros suivants : 05.37.28.68.89/05.37.28.68.63/05.37.2868.82, conclut la même source.   

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