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Energies renouvelables : le modèle marocain mis en exergue à Genève

La stratégie innovante du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables et les réalisations du Royaume en la matière ont été exposées et mises en exergue lors d'un panel de haut-niveau du Global Innovation Index 2018 (GII), organisé hier au Graduate Institute de Genève, sous le thème : «Innover pour l'avenir de l'énergie».

Energies renouvelables : le modèle marocain mis en exergue à Genève
Le Maroc a relevé, lors de la COP22, de 42% d'ici 2020 l'objectif de la part des énergies renouvelables issues de la production d'électricité à 52% d'ici 2030. Ph. DR

Lors de ce panel, organisé avec le concours de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, Omar Zniber, a exposé la politique volontariste de développement du secteur vert dans laquelle le Maroc s'est résolument engagé depuis 2009, conformément aux Hautes directives Royales, afin de sécuriser son approvisionnement en énergie dans un contexte de forte croissance de la demande mondiale.

Omar Zniber, qui a participé à ce panel à l'invitation du directeur général de l’OMPI, Francis Gurry, modérateur de la rencontre, a ainsi décliné la stratégie énergétique du Maroc basée sur les plans solaire, éolien et hydraulique de 2000 MW chacun, à réaliser d’ici 2020, faisant remarquer que lors de la COP22, le Maroc a relevé de 42% d'ici 2020 l'objectif de la part des énergies renouvelables issues de la production d'électricité à 52% d'ici 2030.

Le dialogue interactif avec les participants a été l'occasion pour Omar Zniber, seul diplomate convié à prendre part à ce panel en reconnaissance du leadership régional et mondial du Maroc en matière des énergies renouvelables, d’évoquer le contexte national et international ayant présidé à cette stratégie et de mettre en avant les objectifs réalisés, ce qui a permis au Maroc de devenir l’un des acteurs majeurs de la transition énergétique dans le monde et plus particulièrement sur le continent africain.

Il a, ainsi, mis l’accent sur les réalisations accomplies par le Royaume sur la voie de la consécration énergétique, notamment la diminution des subventions allouées pour maintenir les prix du pétrole et du gaz à des niveaux abordables, la réduction de la dépendance énergétique et l'atteinte de 34% de la capacité installée d'origine renouvelable en termes de mix électrique au début de cette année, la préservation de l'environnement et la lutte contre le changement climatique, à travers la limitation des émissions de gaz à effet de serre, la consolidation du positionnement du Maroc comme leader régional et carrefour d’échange électrique entre l'Europe et l'Afrique subsaharienne.

L'ambassadeur a, en outre, mis en perspective les enjeux globaux concernant l’accès à l’énergie dans le monde, étant donné que la population mondiale connaît une progression constante et que les pays émergents, y compris les exportateurs de matières fossiles, sont dans le défi de couvrir une consommation énergétique de plus en plus importante, particulièrement sur le continent africain.

Pour rappel, le GII 2018 classe les performances d'innovation de quelque 130 pays et économies du monde entier sur la base de 80 indicateurs. Il est coédité par l'OMPI, l'Université Cornell (USA) et l'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD).

L’édition 2018 analysera le paysage de l’innovation dans le domaine de l’énergie pour la prochaine décennie et recense les avancées qui pourraient être réalisées en matière de production, de stockage, de distribution et de consommation d’énergie.

Ce panel, auquel ont pris part plus de 300 participants, a été animé par un parterre de chercheurs et spécialistes, notamment Bruno Lanvin, coéditeur du Global Innovation Index, directeur exécutif des indices mondiaux, INSEAD, Carlo Papa, directeur de la Fondation Enel, Brindusa Burrows, PDG et fondatrice du projet GroundUp et Joëlle Noailly, économiste internationale et Cheffe de département de la recherche au Graduate Institute.       

 

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